PROXIMO Revue de presse du 28 04 2017

L'economiste

Ex-marché de gros de Belvédère : La commune riposte

Nouvel épisode dans le feuilleton opposant la Commune urbaine de Casablanca (CUC) à l’homme d’affaires Faouzi Chaâbi. Après avoir diligenté une expertise du LPEE, la CUC vient de déclarer le site en tant qu’édifice « menaçant ruine ». Un statut particulier qui interdit désormais à quiconque d’y accéder ou de s’en approcher. Une clôture en tôle a ainsi été placée tout autour du bâtiment et une pancarte avise le public de cette décision. Il s’agit là d’une riposte de la CUC au jugement obtenu par le vice-président du groupe Ynna Holding qui stipulait l’évacuation immédiate du site, connu sous le nom de l’ancien « marché Crio » et sa restitution à son actuel locataire, en l’occurrence la société Dimco (filiale du groupe Ynna Holding).

Blé tendre : Les droits d’importation flambent

Les droits d’importation du blé tendre vont fortement augmenter cette année. Le projet de loi fixant les taxes douanières vient en effet d’être adopté au Conseil de gouvernement et porte à 135% cette taxe au lieu de 30% l’année dernière. Une disposition qui vise, selon le gouvernement, à protéger la production locale dans un contexte marqué par la bonne campagne agricole enregistrée au Maroc ainsi que la baisse des prix du blé tendre à l’international. Pour rappel, le ministère de l’Agriculture avait annoncé une récolte céréalière record de 102 millions de quintaux.

Audiovisuel : L’État et la SNI refusent de recapitaliser 2M

La deuxième chaîne est en très mauvaise posture. Selon nos informations, ni l’État, actionnaire majoritaire, ni la SNI (actionnaire à 20%) n’ont accepté de recapitaliser 2M, vraisemblablement découragés par l’inquiétant état de ses finances. Surtout que le rapport de la Cour des comptes a fait ressortir une situation catastrophique. Selon la juridiction financière, le résultat financier de la chaîne est devenu déficitaire de manière quasi structurelle, « 2M ne réalisant que des résultats négatifs depuis 2008 du fait que son chiffre d’affaires n’arrive pas à absorber le total de ses charges ». Par ailleurs, le rapport a relevé qu’à partir de l’année 2012, et en dépit de la situation nette qui est inférieure au 1/4 du capital, « la régularisation juridique n’a pas été réalisée, et ce contrairement à ce que prévoit la loi relative aux SA notamment son article 357 ».

aujourd'hui

Limogeage du directeur de la prison de Bourkayez: La DGAPR s’explique

Le limogeage du directeur de la prison locale de Bourkayez à Fès n’a rien à voir avec un prétendu scandale suscité par la tonte de cheveux de neuf étudiants incarcérés dans l’établissement, a affirmé la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).

Dans un communiqué, la DGAPR a balayé les «mensonges» publiés par certains médias selon lesquels «la Délégation a relevé de ses fonctions le directeur de la prison de Bourkayez (…) et qu’il a comparu mercredi devant le Conseil disciplinaire de la DGAPR à Rabat», suite au scandale de «la tonte de cheveux de neuf étudiants» évoqué par un article de presse, soulignant qu’elle gère ce secteur public avec responsabilité et prend ses décisions de manière raisonnable et objective et indépendamment des allégations et informations de presse. La Délégation rappelle avoir déjà fourni les explications nécessaires concernant l’opération de la tonte des cheveux dont ont bénéficié les pensionnaires concernés, réaffirmant que cette opération, qui fait partie des prestations que les établissements pénitentiaires offrent à leurs pensionnaires en respect des conditions d’hygiène, ne s’est pas faite sous la contrainte, mais d’une manière volontaire.

Cette opération a été menée conformément aux dispositions légales et réglementaires régissant cet aspect de la vie quotidienne des détenus, ajoute le communiqué.

Le PLF 2017 au menu du Conseil de gouvernement

Le Conseil de gouvernement se réunira ce jeudi sous la présidence du chef de l’Exécutif, Saâd Eddine El Othmani.

Le gouvernement doit démarrer les travaux de sa réunion hebdomadaire avec un exposé sur les données relatives au projet de loi de Finances au titre de l’exercice 2017 soumis au Parlement. L’exposé devra être présenté par le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Boussaid. Il faut dire que l’adoption du budget 2017 a pris beaucoup de retard. Déposé en octobre 2016 par le gouvernement sortant, le PLF n’a pas été adopté par le Parlement en raison des élections législatives.

La lenteur des négociations pour la formation d’une nouvelle majorité gouvernementale n’a pas beaucoup aidé pour l’adoption du budget. Le gouvernement doit ainsi accélérer l’adoption du PLF avant de démarrer la préparation du projet de budget 2018 dès les prochaines semaines. A noter qu’au terme de ses travaux, le Conseil de gouvernement examinera un projet de loi en vertu duquel l’Exécutif sera autorisé à modifier la taxe sur l’importation du blé tendre et dérivés.

Challenge

La Cour des Comptes veut faire appel aux consultants pour mener certaines missions

La Cour des Comptes a récemment reçu un financement de la part de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour couvrir le coût du projet d’appui au renforcement des capacités de la Cour. L’institution entend utiliser une partie du montant accordé au titre de ce don, pour financer un contrat de services de consultant individuel. Les services prévus au titre de ce contrat sont la conduite d’une mission d’expertise, d’étude, de conseil et d’assistance à la conception du schéma directeur de la formation de la Cour des Comptes.

La Cour des Comptes épingle le ministère de la Justice

La Cour des Comptes a soulevé dans son rapport annuel de 2015, plusieurs dysfonctionnements au niveau de la gestion financière et budgétaire des programmes d’investissement du ministère de la Justice et des Libertés.

Le contrôle de la gestion des programmes d’investissement du ministère de la Justice et des Libertés a permis d’enregistrer plusieurs remarques. Il s’agit notamment de la faiblesse du taux d’engagement des crédits de paiement au niveau du fonds spécial pour le soutien des juridictions qui se situait au cours de la période 2010-2014 entre 28% et 58%, fait savoir la Cour des Comptes.  « Le ministère a justifié la faiblesse de ces taux par la priorité qui a été donnée à l’engagement des dépenses d’abord dans le cadre du budget général et, en cas de nécessité, dans le cadre du fonds spécial pour le soutien des Juridictions », lit-on sur le rapport.

S’agissant des crédits d’investissement, la comparaison entre les montants ordonnancés dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d’investissement avec les montants engagés, fait apparaître la faiblesse du taux d’ordonnancement oscillant entre 23% et 32% durant la période 2010-2014 au niveau du budget d’investissement et entre 47% et 54 % au niveau du fonds spécial pour le soutien des juridictions, indique la Cour, notant que cette faiblesse traduit les retards enregistrés dans la réalisation des projets.

En parallèle, les crédits de report représentent une proportion importante des crédits définitifs ouverts l’année suivante, du fait qu’ils varient entre 42% et 68% du total des crédits définitifs ouverts au niveau du budget général (soit une moyenne annuelle de 511,46 millions de DH), et près de 24% au niveau du compte spécial (une moyenne annuelle de 292,29 millions de DH), souligne la juridiction financière, expliquant cette situation principalement par des insuffisances au niveau de la planification et la programmation des projets d’investissement, puisque la majorité des marchés sont engagés en fin d’année.

Concernant la gestion des projets de construction, d’agrandissement et de rénovation des juridictions, la Cour des Comptes précise qu’ils sont réalisés, soit directement par la direction de l’équipement et du patrimoine ou par les services extérieurs du ministère, soit à travers la Compagnie Générale Immobilière (CGI) ou le ministère de l’Équipement. La réalisation de ces projets, relève-t-on dans le rapport, a toutefois soulevé plusieurs observations, dont l’absence d’une vision claire des projets à réaliser, la non-maîtrise des besoins au niveau de certains projets, l’insuffisance ou l’indisponibilité des études préalables et le commencement d’exécution de projets avant l’assainissement de la situation foncière des terrains.

Le ministère a réalisé plusieurs investissements au niveau de l’infrastructure des tribunaux en vue de fournir les conditions appropriées de travail et d’accueil du public, ajoute la même source. Le financement de ces investissements s’est fait soit à partir du budget général et du fonds spécial pour le soutien des Juridictions, soit dans le cadre de partenariats, comme ce fut le cas du programme de coopération « Meda », réalisé avec l’Union Européenne. À cet égard, les crédits d’investissement durant la période 2010-2014 se sont élevés à environ 3,26 milliards de DH, tandis que les crédits du compte spécial se sont élevés, en 2014, à environ 1,94 milliards de DH.

La Cour des Comptes veut faire appel aux consultants pour mener certaines missions

La Cour des Comptes a récemment reçu un financement de la part de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour couvrir le coût du projet d’appui au renforcement des capacités de la Cour. L’institution entend utiliser une partie du montant accordé au titre de ce don, pour financer un contrat de services de consultant individuel. Les services prévus au titre de ce contrat sont la conduite d’une mission d’expertise, d’étude, de conseil et d’assistance à la conception du schéma directeur de la formation de la Cour des Comptes.

LA TRIBUNE

BAM : Le climat général des affaires jugé « normal » au 1er trimestre 2017

Le climat général des affaires aurait été « normal » pour les deux tiers des industriels au cours du premier trimestre 2017 et « défavorable » selon le quart d’entre eux, indique une enquête de Bank Al-Maghrib (BAM).

Par branche d’activité, la proportion des industriels jugeant le climat des affaires « normal » s’est établie à 78% dans le « textile et cuir », à 74% dans l’ »agroalimentaire », à 70% dans la « mécanique et métallurgie » et à 61% dans la « chimie et parachimie », précise BAM dans une note sur les résultats trimestriels de l’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie pour le 1er trimestre 2017.

S’agissant de l’approvisionnement, il se serait déroulé dans des conditions « normales » selon les trois quarts des industriels, relève la banque centrale, notant que ce constat est valable pour l’ensemble des activités à l’exception de la « chimie et parachimie », où 37% des industriels déclarent des difficultés d’approvisionnement.

Quant au stock des matières premières et demi-produits, il aurait été à un niveau normal pour la majorité des chefs d’entreprises, ajoute la même source.

Le ministre de l’Éducation nationale promet l’installation de 260.000 tables, et le recrutement de 24.000 nouveaux enseignants pour faire face au problème de l’encombrement.

Mohamed Hassad a rencontré ce jeudi 27 avril avec les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’enseignement. Lors de cette réunion, le ministre de l’Educatrion nationale s’est dit surpris de l’état des infrastructures scolaires et de la surpopulation des salles de classe, accueillant parfois 80 élèves, indique le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du jour. Une information confirmée par une source syndicale présente à la réunion.

24.000 nouveaux enseignants

La CDT, la FDT, l’UNTM, l’UGTM, l’UMT, et l’Orientation démocratique étaient représentés à cette réunion par leurs sections dédiées à l’enseignement. Lors de cette rencontre, Mohamed Hassad s’est engagé à mettre à disposition 260.000 tables pour les salles de classe, et a promis de recruter 24.000 nouveaux enseignants afin de résoudre les problèmes liés à l’encombrement des classes et au manque d’effectif dans certains établissements. Selon notre source, le ministre de l’Éducation nationale a proposé des réunions semestrielles aux centrales syndicales qui ont suggéré que la fréquence de ces réunions soit ramenée à deux mois. Une demande approuvée par le ministre de l’Enseignement.

Défendre l’intérêt de l’élève

À l’issue de la rencontre, le département de Mohamed Hassad rappelle dans un communiqué que les syndicats sont « un partenaire majeur dans la mise en œuvre de la vision stratégique de réforme 2015-2030 ». Il invite également ces derniers à ne pas se limiter « à plaider la cause du personnel pédagogique et administratif », mais également à « défendre l’intérêt de l’élève et les conditions de sa formation ».

Mohamed Hassad a aussi appelé les parents à inscrire leurs enfants ayant atteint l’âge de scolarisation, en 1re année du primaire, avant le 15 juin prochain, et ce dans la perspective d’assurer une chaise à chaque élève et assurer les conditions favorables pour l’enseignement des élèves dès la prochaine rentrée.

LA VIE ECO

Les investissements du Groupe Berrada s’accélèrent dans le secteur agricole

Palmagri investira 1,2 milliard de DH à l’horizon 2020 dans les fruits rouges, l’arboriculture fruitière et la filière laitière. A partir de 2019, l’entreprise disposera des volumes nécessaires pour se lancer dans l’agro-industrie.

Créée en 2013 dans le cadre de l’ouverture du groupe Palmeraie Industries & Services sur de nouveaux métiers, Palmagri se fraye discrètement son chemin pour devenir un fleuron de l’agriculture et de l’agro-industrie au Maroc. Dans ce sens, 1,2 milliard de DH seront investis à l’horizon 2020 alors qu’à ce jour 70 cadres et ingénieurs agronomes et 2 000 ouvriers sont à pied d’œuvre pour lancer la production d’ici 2019 sur quelque 2 000 ha des 3 000 ha que s’est constitué la firme comme assiette foncière. Même si elle n’en est qu’à des campagnes tests sur une surface de 300 ha, le pôle agricole de Palmeraie Industrie et services a engrangé en 2016 un chiffre d’affaires de 130 MDH et ambitionne d’atteindre en 2017 pas moins de 180 MDH. «Les résultats des premières campagnes sont extrêmement fructueux et positifs», affirme le DG de Palmagri, Omar Berrada. Fruits rouges, dattes, lait ou arboriculture fruitière…, en optant pour des cultures agricoles à forte valeur ajoutée, la firme s’aligne, selon notre interlocuteur, sur les objectifs du Plan Maroc Vert.

Plus en détails, l’entreprise a activé à ce jour l’exploitation de 300 ha dont 150 ha dans la filière des fruits rouges à Moulay Bouselham et Agadir, le reste est réparti entre les dattes et le maraîchage. A Boudnib où Palmagri détient un total de 1 000 ha, 80 ha dédiés au palmier dattier entreront en production au mois d’octobre prochain et 200 ha seront plantés en février 2018. Le reste sera exploité pour la production d’autres espèces arboricoles à partir de 2018.

Dans le secteur laitier, Palmagri compte ériger une grande ferme de 5 000 vaches sur plus de 1000 ha à partir de 2019. De leur côté, les amandiers et les rosacées (pêche, nectarine, pomme) seront déployées sur plus de 400 ha à El Hajeb tandis que les agrumes seront plantés sur 275 ha à Chichaoua. Une pépinière et un laboratoire se sont taillé 11 ha de l’ensemble de l’assiette foncière.

Sécuriser l’amont agricole avant de se lancer dans l’agro-industrie

Pour le top-management de Palmagri, la transformation n’est pas qu’un slogan mais un cap stratégique. Pour ce faire, l’entreprise dédie ses 5 premiers exercices à sécuriser l’amont agricole en produisant des volumes justifiant l’investissement dans des unités de transformation, en rodant les équipes et en fidélisant ses clients en Europe, aux USA et au Moyen-orient. «Pour les deux années à venir, nous comptons construire, pour les dattes et les amandiers, des unités de conditionnement et de transformation», précise Omar Berrada. Dans le volet RSE, dont certains standards sont exigés par les importateurs du marché européen et américain, M. Berrada a fait savoir que pour la rationalisation de la ressource hydrique, Palm Agri a investi dans plusieurs technologies et pratiques durables. Concrètement, il s’agit selon lui du goutte-à-goutte, de la gestion de la luminosité et la chaleur dans les serres des fruits rouges… Du côté des certifications sociales, le directeur général de Palmagri affirme que les exploitations des fruits rouges sont certifiées GRASP, un module allemand qui contrôle le degré de confort, de pénibilité et l’âge des ouvriers.

La Banque mondiale prévoit une croissance de 3,8% en 2017

La Maroc profite d’une bonne campagne agricole qui devrait engendrer une hausse de 10% du PIB agricole. Le taux de croissance de la région devrait baisser de 3,5% en 2016 à 2,6% en 2017.

La Banque mondiale a publié, le 17 avril à Rabat, son rapport de suivi de la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA). Elle y annonce que la région MENA devrait enregistrer une baisse de son taux de croissance de 3,5% en 2016 à 2,6 % en 2017 compte tenu de la guerre et de la violence, dans un contexte marqué par la faiblesse des cours du pétrole. Après 2017, la situation devrait s’améliorer légèrement et la croissance pourrait dépasser les 3%, en 2018 et 2019. Par conséquent, les perspectives de développement de la région MENA inspirent désormais à la Banque mondiale un «optimisme prudent», au lieu d’un «pessimisme prudent» auparavant, et ce, en raison des signes prometteurs que laissent entrevoir les résultats des réformes économiques en cours, de la stabilité du marché du pétrole et du fait que, tôt ou tard, les conflits finiront par être résolus.

De l’avis de Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA, «les pays de la région doivent entreprendre les réformes et la diversification économiques indispensables au développement du secteur privé et qui contribueront à créer les emplois dont ils ont cruellement besoin. En même temps, il convient d’améliorer la qualité de l’éducation pour permettre aux jeunes d’acquérir les compétences pour obtenir ces emplois».

Le taux d’inflation serait autour de 2%

Par ailleurs, dans un dossier spécial consacré aux conséquences des conflits en Libye, en Syrie et au Yémen, l’institution rappelle que la durabilité de la reprise économique dans la région dépendra de l’efficacité des futurs efforts de consolidation de la paix et de reconstruction. A ce titre, ShantaDevarajan, économiste en chef pour la région MENA, fait remarquer que «les guerres civiles et le ralentissement de l’économie ont engendré de nouveaux groupes vulnérables et affaibli considérablement des services publics comme les soins de santé et l’éducation».

En ce qui concerne le Maroc, l’institution souligne qu’après une mauvaise campagne agricole en 2016, les précipitations abondantes observées depuis l’automne dernier donnent à penser que le secteur primaire devrait rebondir et propulser la croissance du PIB à 3,8% en 2017. En effet, la production agricole, qui représente encore près de 15% du PIB du pays, a diminué d’environ 10% en 2016, ramenant le taux de croissance du PIB à 1,1%. En 2017, le PIB agricole devrait augmenter de près de 10% du fait d’une production céréalière supérieure à sa moyenne historique. De même qu’il est prévu un accroissement du PIB non agricole qui serait légèrement supérieur aux tendances récentes. Quant au taux d’inflation, il devrait continuer à tourner autour de 2%. Cependant, cette «conjoncture positive» ne devrait pas se traduire par d’importantes améliorations au niveau de la structure du marché du travail. A l’avenir, les principaux défis pour le Royaume demeurent la réalisation d’une croissance plus forte sous l’impulsion du secteur privé, la création d’emplois, ainsi que la promotion d’une prospérité partagée.