PROXIMO Revue de presse 25 06 2018

aujourd'hui

187.138 candidats décrochent leur baccalauréat au titre de la session de juin

Un taux de réussite de 57,36%, contre 50,28% l’année dernière

Un total de 187.138 candidats scolarisés dans l’enseignement public et privé ont décroché leur baccalauréat, au titre de la session ordinaire de juin 2018, soit un taux de réussite de 57,36%, contre 50,28%, lors de la même session de l’année précédente, a annoncé, vendredi, le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le nombre des filles scolarisées ayant décroché leur diplôme a atteint 103,567, soit un taux de réussite de 55,34%, ajoute la même source dans un communiqué, précisant que les candidats ayant obtenu une mention s’élèvent à 92.771, soit 49,58% du total. Après avoir rappelé que 326.273 élèves scolarisés ont passé les examens de cette session, le communiqué révèle que la moyenne générale la plus élevée est de 19,44 sur 20, branche sciences physiques (option française), au niveau de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Marrakech-Safi.

Le nombre des candidats scientifiques et techniques admis se monte à 125.380, avec un taux de réussite de 60,74%, alors que ceux des branches littéraires s’élèvent à 61.023 (51,81%) et 17.325 admis au baccalauréat international (96,24%).

Quant au nombre des candidats libres ayant réussi les examens du baccalauréat de cette session, il a atteint 12.128, avec un taux de réussite de 24,92%, contre 18,17% en 2017, avec une présence n’ayant pas dépassé un taux de 55,88%.

Par ailleurs, quelque 134 candidats en situation de handicap sur un total de 172 ayant bénéficié des mesures d’adaptation pour passer l’examen national unifié du baccalauréat, ont réussi leurs examens, soit un taux de réussite de 77,91%.

En outre, le ministère indique que 153.931 candidats seront autorisés à passer la session de rattrapage, prévue du 10 au 13 juillet prochain.

Programme de réhabilitation et de mise à niveau urbaine : Opération lifting pour Casablanca

A fin 2017, 1.356 constructions au niveau de l’ancienne médina ont fait l’objet de diagnostics techniques. Ces études ont permis l’identification de 316 constructions à démolir.

Casablanca s’offre un nouveau visage et ce à l’image des métropoles internationales. Un grand chantier de réhabilitation et de mise à niveau urbaine est ouvert faisant de la capitale économique une destination attractive sur tous les plans. Cette opération lifting ne peut se faire sans garder l’authenticité de la ville et son côté ancestral. C’est dans ce sens que l’agence urbaine de Casablanca a lancé récemment une étude relative à l’élaboration d’un plan de sauvegarde et de valorisation du patrimoine architectural, urbain et paysager du cœur historique de Casablanca dans l’arrondissement de Sidi Belyout. Il s’agit en effet de la première phase un dispositif qui sera étalé sur tout le territoire du Grand Casablanca. Le but étant de mettre en place le cadre adéquat à la protection et la valorisation du riche patrimoine dont dispose la ville de Casablanca. En parallèle, le projet de réhabilitation et de mise à niveau de l’ancienne médina, deuxième programme, se poursuit.

Lancé en avril 2014, ce programme porte ses fruits. A fin 2017, 1.356 constructions au niveau de l’ancienne médina ont fait l’objet de diagnostics techniques. Ces études ont permis l’identification de 316 constructions à démolir. De ce fait, 32 constructions ont été démolies au moment où 102 autres ont été évacuées et fermées. De même, 182 demeures sont en cours d’évacuation. Le diagnostic technique a révélé l’existence de 1.040 constructions à conforter ou à démolir partiellement.

Le tableau brossé à ce jour porte sur l’étaiement de 160 constructions, l’établissement de plans de confortement de 50 constructions tandis que 8 autres sont en cours de confortement. En termes de relogement, 838 ménages ont bénéficié de cette opération. Ils font partie des 940 familles évacuées dans le cadre des 1.040 ménages traités. Les autorités se penchent actuellement sur le relogement des 102 ménages restants. Rappelons que dans le cadre de l’exécution du deuxième programme visant la réhabilitation et la mise à niveau de l’ancienne médina, 49 ménages évacués provisoirement se sont vus octroyer une aide au loyer, et ce dans l’attente de l’achèvement des travaux de confortement de leurs constructions. Ce programme porte également sur la création de nouveaux équipements de proximité, la promotion des secteurs du commerce et de l’artisanat, l’insertion sociale des jeunes, des femmes et des personnes en situation de handicap, le développement culturel et artistique et enfin la réhabilitation et la mise à niveau des édifices à valeur architecturale et patrimoniale.

Parmi les principales actions réalisées dans ce sens on énumère l’achèvement des travaux de mise à niveau de la crèche «Bab Marrakech», la construction de la maison des jeunes et foyer féminin «Derb Cadi», l’achèvement du centre socio-sportif «Opéra» et la réalisation du projet «Espace de l’artisan» qui appuie les efforts déployés pour la requalification de l’artisanat au sein de l’ancienne médina. Il a également été procédé à la réorganisation à hauteur de 40% des zones commerciales ainsi que la création d’un Centre d’interprétation du patrimoine (CIP) dont l’état d’avancement des travaux a atteint les 90%.

De même, les travaux de reconversion du bâtiment traditionnel «Dar Khammar» en Dar Diafa atteignent un taux de 65%. Notons qu‘en février dernier, des travaux de mise à niveau d’une trentaine de bâtiments ont démarré dans l’ancienne médina de Casablanca et ce dans l’optique de valoriser les édifices à caractère architectural et patrimonial.

Relogement des ménages bidonvillois : 2.470 lots bi-familiaux produits

Le bilan d’activités de l’agence urbaine met en évidence la poursuite des études et travaux dans le cadre d’opérations d’aménagement urbain se proposant de contribuer à la dynamique d’urbanisation, notamment dans les zones périphériques de la ville de Casablanca. Il s’agit notamment du «Pôle urbain Nouaceur» et du «Pôle urbain Annasr» à Ouled Saleh qui fait partie du programme régional de relogement des ménages bidonvillois et qui a permis, à aujourd’hui, la production de 2.470 lots bi-familiaux pour le relogement de 4.940 ménages. La  troisième phase de cette opération, en cours de réception, permet la mobilisation de 796 lots bi-familiaux bénéficiant à 1.592 ménages.

Logement social : Un potentiel de 253.000 unités

L’année 2017 a été marquée par l’instruction au sein des guichets uniques, instaurés auprès des communes, de 8.425 projets. Ces projets touchent tous les secteurs, à savoir l’habitat, l’industrie, le tourisme ainsi que le commerce et les équipements publics et privés. De ce total, 4.369 projets ont reçu un avis conforme, soit 52% des projets instruits. Dans le cadre du programme social 250.000 DH, 249 projets ont reçu l’avis conforme de l’agence urbaine, ce qui permettra de dégager un potentiel de 253.000 unités de logement social, dont 37% sont localisées dans la préfecture de Casablanca et 34% dans la province de Nouaceur.

Conseils pratiques : Indemnités journalières de maladie

L’assuré atteint d’une incapacité physique dûment constatée par un médecin désigné ou agréé par la CNSS, a le droit de bénéficier d’une indemnité journalière de maladie.

Pour faire, le salarié assuré par la CNSS doit justifier de 54 jours de cotisations pendant les 6 mois qui précèdent l’incapacité ; mais en cas d’accident autre que l’accident de travail ou de maladie professionnelle, cette condition n’est pas nécessaire. Il suffit simplement d’être assuré à la CNSS à la date de l’accident. Le délai de dépôt est limité pour l’avis d’interruption de travail dans un délai de 30 jours à partir de la date d’arrêt du travail, et pour la demande d’indemnités journalières de maladie dans un délai de moins de 6 mois à compter de la date d’arrêt du travail, pour que l’indemnité soit accordée à partir du quatrième jour pendant 52 semaines au maximum au cours des 24 mois qui suivent le début de l’incapacité. En termes du montant, il est égal à 2/3 du salaire journalier moyen soumis à cotisation et perçu durant les six derniers mois précédant le début de l’incapacité.

Les pièces à fournir sont multiples ; pour une première demande, il faut amener un formulaire intitulé «Avis d’interruption de travail et demande d’indemnités journalières» dûment rempli par votre médecin traitant et votre employeur; le procès-verbal (fourni par les autorités compétentes) en cas d’un accident de la voie publique ainsi que le formulaire de «Subrogation de droit»; copie de la CNI ou passeport ou carte résidence (si le dépôt n’est pas fait auparavant à la CNSS); une attestation RIB ou spécimen de chèque (si le dépôt n’est pas fait auparavant à la CNSS); le pli confidentiel du médecin traitant (facultatif); mais en ce qui concerne une prolongation, il suffit d’un pli confidentiel du médecin traitant (facultatif).

A noter bien qu’après la première indemnisation, il faut justifier d’un minimum de 6 jours de cotisations pour prétendre à de nouvelles indemnités. De plus, un contrôle médical (gratuit) pourrait être prévu après le dépôt de «l’avis d’interruption de travail» auprès de l’agence CNSS.

L'economiste

Budget: Les recettes ordinaires dopées par les dons

24 milliards de DH prélevés sur le Compte des dons des pays du Golfe

L’impôt sur les sociétés plonge de 13% sur cinq mois

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La structure des dépenses du budget général fin mai 2018 fait ressortir une hausse de la part des dépenses de matériel et une baisse des charges du personnel, de l’investissement, des intérêts de la dette et des émissions de la compensation

Après une tendance haussière sur les mois précédents, les recettes ordinaires s’orientent à la baisse à fin mai dernier. Pour couvrir les dépenses éponymes, le Trésor a dû opérer des affectations à partir du Compte spécial des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe pour un montant de 24 milliards de DH.

Ce qui explique le bon de 24,8% des recettes ordinaires. Sans cet apport, ces recettes se sont repliées de 1%. Ceci s’explique par la baisse de 5,5% des impôts indirects et de 5,2 des impôts directs de 5,2%. Avec un plongeon de 13% de l’impôt sur les sociétés et un repli de 2% des droits d’enregistrement et de timbre.

Des baisses atténuées toutefois par l’augmentation des impôts indirects (5,5%), des droits de douane (17,5%) et des recettes non fiscales (346,6%) à 29 milliards de DH, soit un plus de 23 milliards par rapport à mai 2017. Un pactole qui provient non pas des recettes de monopole, celles-ci ayant plongé de 56,5% sur les 5 premiers mois, mais «des recettes diverses» ou les versements au profit du budget général. La rubrique englobe, selon la nomenclature de la TGR, les recettes des différents ministères, notamment les amendes transactionnelles et forfaitaires, les droits de chancelleries, etc.

Et depuis 2016, les recettes diverses tiennent compte des versements de certains CST et Segma au budget général. Ceci en application des dispositions de la loi organique relative à la loi de finances qui interdit les versements entre Segma et entre ces derniers et les Comptes spéciaux du Trésor. En tout cas, ces affectations traduisent la non-utilisation des fonds par leurs destinataires.

Pour les autres sources de recettes, la fiscalité domestique a reculé de 3,1% et s’explique pour l’essentiel par la forte baisse du produit de l’IS alors que l’apport des autres contribuables s’inscrit soit en stagnation, soit en hausse. Avec cette exception des majorations de retard qui affichent un bond de 14%. Au niveau des dépenses, les charges ordinaires sont en hausse de 5,2%. Elle résulte de l’augmentation des dépenses des biens et services (7,2%) et de celle du personnel (2,1%).

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A fin mai 2018, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 124,5% contre 104,9% un an auparavant. Ceci grâce au recours au Compte spécial des dons des pays du Golfe. Et une partie des dépenses émises au titre du budget de l’Etat a été financée principalement par le recours à l’emprunt

Les dépenses des «autres services» qui englobent l’assistance technique, les séminaires et les déplacements des hauts fonctionnaires explosent de près de 16% à 29,6 milliards de DH. A noter que ces dépenses tiennent compte également des transferts au profit de la Caisse marocaine des retraites (5,3 milliards de DH), aux divers établissements publics (11,5 milliards de DH) et aux Comptes spéciaux du Trésor.

Les remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux ont également augmenté de 26%. Le montant global s’est établi à près de 2,8 milliards de DH. Un petit bol d’oxygène pour les entreprises bénéficiaires.

Parallèlement, la charge de la compensation a baissé de 12,9% et celle des intérêts de la dette a reculé de 2,6%. En revanche, les investissements émises ont augmenté de 3,5% à 26,9 milliards de DH. L’explication tient à la hausse de 6,1% des charges communes et de 1,5% des dépenses des ministères.

Sur ces bases, le solde ordinaire fait ressortir un excédent de 22,8 milliards de DH. Ceci grâce, bien évidemment, au recours exceptionnel au Compte spécial des dons des pays du Golfe. Par contre le solde du Trésor affiche un déficit de 19,3 milliards de DH contre 8,3 milliards à fin mai 2017. Il résulte du solde négatif de 15,1 milliards de DH dégagé par les CST et les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA).

Gasoil: La moitié du prix à la pompe constituée de taxes et marges

Sur 10 DH le litre, 1,50 va aux distributeurs

Le constat d’une note que le HCP publie pour la première fois

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Les importateurs ont tendance à augmenter leurs achats  en fonction de la situation du marché. Ainsi les importations augmentent quand les prix baissent et vice versa. Les prix du raffiné sont déterminés sur les cours internationaux et les prix à la pompe dépendent du taux de change du dollar et des coûts de revient des importateurs, des distributeurs, du stockage et des marges commerciales

Les prix à la pompe du gasoil restent fortement corrélés aux cours du pétrole. C’est le constat que dresse le HCP dans une brève interne qu’il diffuse pour la première fois. L’analyse se base sur la collecte de données auprès d’un échantillon représentatif de stations au niveau de chaque ville. Et les structures des pondérations ont été actualisées à la lumière des résultats de l’Enquête nationale sur la consommation et les dépenses des ménages.

Il en ressort qu’en  2016, les prix à la pompe du gasoil ont poursuivi leur tendance haussière, s’approchant de la barre des 10 DH à fin mai 2018, au lieu de 7, trois années auparavant. Avec une capacité de stockage des principaux distributeurs limitée (47 jours) et une raffinerie à l’arrêt, les importateurs  s’approvisionnent à 100 % sur le marché international.

Les prix du raffiné sont ainsi déterminés sur les marchés internationaux et ceux à la pompe dépendent du taux de change du dollar et des coûts de revient des importateurs, des distributeurs, du stockage et des marges commerciales.

Selon les opérateurs du secteur, les prix de vente du gasoil sont constitués à hauteur de  50% du coût d’achat, 35% de taxes et 15% de marges commerciales. C’est quasiment 1,50 DH le litre. C’est énorme! Si l’on tient compte des volumes consommés qui se chiffrent par centaines de milliers de tonnes.

Les prix à la consommation du gas-oil, élaborés par le HCP, deviennent très corrélés à partir de 2016 aux cours mondiaux du Brent (93 %), tandis que leurs variations le restent  moins (90%). Les hausses et les baisses des prix du raffiné importé sont répercutées à la pompe, avec un décalage de 15 jours, mais cependant pas avec la même ampleur.

Ce décalage tient compte du temps nécessaire pour le transport, le stockage et la distribution. Les baisses et les hausses des cours des produits raffinés ne se répercutent pas exactement sur les prix à la pompe.

L’évolution des prix des carburants entre 2007 et 2017 s’est caractérisée par trois phases principales. La première avant 2011 a été marquée par une croissance modérée de 0,4%. La seconde phase de 2012 à 2014 a connu une hausse moyenne de 8,3 % des prix des carburants et la troisième qui démarre en 2015 s’est distinguée par des fluctuations plus accentuées.

Depuis l’année 2016 (date de libéralisation totale) les prix moyens des carburants ont augmenté de 9,1 % par an. Dans leur sillage, les prix à la consommation de l’électricité ont enregistré des augmentations plus marquées à partir de 2014, suite à l’entrée en vigueur du contrat programme de l’ONEE.

Au cours de la période 2014-2017, la hausse  moyenne annuelle des prix à la consommation de l’électricité a atteint 3,7 %. En revanche, l’évolution des prix à la consommation du gaz butane est restée relativement stable en raison du soutien apporté à ce produit.

La croissance mieux que prévu… mais beaucoup d’incertitudes

BAM a relevé sa prévision suite aux chiffres de la campagne agricole

Mais l’attentisme des opérateurs soulève quelques inquiétudes

Réunion BAM-CGEM-GPBM à la rentrée sur l’atonie du crédit

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La production céréalière dépasserait 98 millions de quintaux, ce qui a conduit BAM à rehausser de 0,3 point sa prévision de croissance en 2018 à 3,6%. Mais le sentiment de morosité reste fort et se traduit notamment par l’atonie du crédit bancaire

Bank Al-Maghrib a relevé ses prévisions de croissance de 0,3 point à 3,6% pour 2018 à l’issue du conseil de politique monétaire de juin. Mais il y a un sentiment de morosité et d’incertitudes qui planent sur la santé de l’économie.

Le surplus de croissance anticipé tient essentiellement à la prise en compte des chiffres de la campagne agricole. La production céréalière dépasserait 98 millions de quintaux. La Banque centrale avait bâti ses premières prévisions sur l’hypothèse d’une production de 70 millions de quintaux.

La croissance du PIB non agricole va retrouver un peu de vigueur à 3,2% en 2018. Cependant, le contexte de ralentissement de l’activité dans la zone euro, l’escalade des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis et la répercussion sur les prix des matières premières et le commerce mondial assombrissent quelque peu l’horizon.

Au-delà des facteurs extérieurs, le mouvement de boycott à l’encontre de certaines entreprises vient altérer le climat ou du moins renforcer l’attentisme des opérateurs. Cela se ressent notamment au niveau de la demande de crédit.

«La reprise du crédit n’est pas encore solide, malgré les performances de certaines rubriques», observe Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib. L’assouplissement monétaire de ces dernières années a peu d’effet sur la demande des entreprises. Après la réunion tripartite BAM-CGEM-GPBM en 2016 pour répondre à l’atonie du crédit, une autre du même type sera organisée à la rentrée.

«Nous allons voir ce que nous pouvons encore faire pour encourager la demande», a indiqué le wali de Bank Al-Maghrib tout en rappelant que le système bancaire a rempli plusieurs engagements qu’il avait pris en 2016. Les entreprises ont la possibilité depuis peu de connaître leur notation et les raisons du refus du crédit.

Les contrats d’accompagnement signés entre l’Amith et les banques sont en train d’être actualisés et des discussions sont en cours pour élargir ces accords aux secteurs BTP et Immobilier. Par ailleurs, dix comités régionaux TPME ont été mis en place, note la Banque centrale.

■ Inflation: Un choc temporaire

L’inflation s’établira en moyenne à 2,4% en 2018 selon les dernières prévisions de Bank Al-Maghrib contre 0,7% en 2017. Elle s’écarte légèrement de la cible de la Banque centrale (autour de 2%), mais ne suscite aucune inquiétude. L’accélération de la hausse des prix depuis le début de l’année est en partie imputée au changement des pondérations de certaines rubriques de l’indice des prix à la consommation. La part des produits alimentaires et boissons non alcoolisées a reculé de 2 points à 37,3%. Au niveau des produits non alimentaires, la pondération de l’enseignement est passée de 3,9 à 6,3% et celle de la santé de 5,5 à 7,7%. Par ailleurs, la poussée des prix réglementés et des produits à prix volatils explique le regain de l’inflation. Ces effets devraient se dissiper en 2019 ramenant la hausse des prix à 1,4% en moyenne. L’inflation sous-jacente qui exclut les produits à prix volatils et les tarifs réglementés s’établira à 1,1% en 2018 puis 1,6% l’année suivante.

■ Finances publiques: L’ajustement budgétaire plus lent

Après quatre mois, le déficit budgétaire s’est établi à 14 milliards de DH en hausse de 1,4 milliard de DH sur un an. Il devrait représenter 3,6% du PIB à la fin de l’année sous l’hypothèse de l’amélioration des recettes et de la maîtrise des dépenses. Cela représenterait une baisse de 0,2 point. Mais l’amélioration serait moins prononcée qu’anticipée puisque la loi de finances 2018 a prévu un déficit budgétaire de 3%.

Paiement mobile: Les opérateurs télécoms fixés en juillet

Après la première vague d’agrément, le Comité des établissements de crédit qui se réunira en juillet prochain pourrait octroyer de nouvelles licences d’établissement de paiement. Parmi les dossiers qui seront examinés figurent ceux des opérateurs télécoms. Quelques banques (BCP, BMCE Bank, CIH Bank, Crédit Agricole du Maroc) ont déjà décliné leurs solutions de paiement mobile. L’interopérabilité serait effective d’ici septembre.

Les ECO

LE FONCIER PUBLIC, LE FISC ET LE SECTEUR FINANCIER POUR RASSURER

L’exonération en matière de TVA pour la mourabaha immobilière est désormais plus claire, les opérateurs déroulent leurs offres. L’exécutif l’exécutif fait état de la mobilisation de près de 56% du foncier public pour le logement social

Représentant plus de 30% de l’offre du SMAP Immo, le logement social est sans le doute la star de l’évènement parisien. Et si une certaine stagnation du marché a été redouté, les différents engagements pris actuellement par le ministère de l’habitat, qui accompagne les acquéreur lors du salon, sont là pour rassurer. Selon les résultats de l’étude relative à l’évaluation du programme de logements sociaux, présentés récemment par le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, le nombre des logements achevés a atteint les 366.462 unités alors que les logements en cours de construction sont au nombre de 212 660.

Le document souligne par ailleurs que 70% des logements achevés sont concentrés au niveau de trois régions. Sans surprise, la région de Casablanca-Settat vient en tête en accaparant 45% des logements construits. La deuxième place est occupée par la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma avec 13% des logements, alors que la troisième position est occupée par la région de Rabat-Salé-Kénitra avec 12% des 366.462 logements achevés. En tout, l’exécutif fait état de la mobilisation de près de 56% du foncier public, tandis que 26% n’a pas été ouvert à l’urbanisme.

Le ministre a également fait savoir que 74% du foncier exploité a été réservé au soutien des programmes sociaux, notamment le programme national « villes sans bidonvilles » et la construction de logements à bas coût (140.000 DH). Et s’il y avait quelques blocages sur le financement participatif au niveau de ce segment, cela a été levé. Ceux-ci étaient principalement dus à la notion de «l’éligibilité de l’acquéreur à l’exonération de la TVA sur le logement social». Or, dans le cadre de la Mourabaha, le bien immobilier est dans un premier temps acquis par la banque, qui est «inéligible» par la force des choses. La note de service de la DGI – datée du 19 mars 2018, vient dresser un cadre précis des modalités d’exonération de la TVA sur l’acquisition de logements sociaux, dans le cadre d’un financement Mourabaha ou ‘Ijaramountahiya bi tamlik’ (qui s’apparente à la location avec option d’achat). C’est dans ce contexte que la note de service de la DGI vient expliciter les modalités d’exonération de la TVA, pour l’acquisition d’un logement social financé via Mourabaha.

La banque participative procède à l’acquisition du logement social auprès d’un promoteur conventionné avec l’Etat. Ce premier contrat mentionne le prix TTC. Le notaire dépose, auprès du service local des impôts, une demande d’éligibilité à l’exonération de la TVA, comprenant le nom et le numéro de CIN du futur acquéreur. Dès que l’égibilité est établie par l’administration fiscale, ce document permet au notaire d’obtenir une demande de bénéfice de l’exonération de TVA, toujours au profit de l’acquéreur final, conformément à l’art.93 I A et B. Le notaire devra appuyer sa demande par plusieurs documents, dont les plus importants sont une copie de la convention conclue entre le promoteur immobilier et l’Etat marocain, une copie de la promesse unilatérale d’achat, signée par l’acquéreur final, un engagement à produire une copie du contrat de vente liant la banque et l’acquéreur final, incluant notamment une hypothèque du bien, en garantie du paiement de la TVA versée par l’Etat.

L’administration fiscale procède alors au virement du montant de la TVA au profit du notaire, qui la reverse à son tour au promoteur immobilier. L’acquisition est actée. En matière de droits d’enregistrement, le premier contrat établi entre la banque et le promoteur est soumis à un taux réduit de 3%. Le contrat liant la banque et l’acquéreur final est soumis à un droit fixe de 200 DH. Le contexte juridique et fiscal étant en partie assaini, les opérateurs déroulent leurs offres. Et le premier à avoir réagit et sans doute Groupe Palmeraie développement. Le développeur a ainsi lancé, en grande pompe, son concept de duplex social qui consiste à mettre à la disposition sur le marché, une nouvelle génération de logement économique. Un concept qui vient répondre à un «marché immobilier en pleine mutation, et conscient de l’importance de proposer des logements qui répondent aux exigences accrues des acquéreurs».

«Le lancement du duplex social s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2018-2020 du groupe Résidences Dar Saâda (RDS), qui vise le renforcement de son leadership sur l’habitat social de qualité au Maroc et en Afrique. «À travers cette innovation de duplex social, notre ambition est d’améliorer le standing et la qualité du logement économique, tout en le rendant plus accessible. Ce concept lancé, depuis peu, connaît un fort engouement de la part des futurs acquéreurs. Nous sommes heureux de constater que le duplex social est perçu comme une revalorisation de l’offre de logement dit économique», explique Mohamed Ben Ouda, directeur général du groupe Palmeraie Développement. Ainsi, l’ambition de RDS, à travers ce nouveau concept de duplex social, est de donner un nouveau souffle à l’offre en corrélation avec les attentes des ménages en termes de qualité, prix et confort de vie. Avec cette nouvelle génération d’habitat social, RDS conforte sa mission de garantir le droit à un logement de qualité.

Le duplex social comprend plusieurs avantages: une séparation plus nette entre les espaces du jour pour ce qui concerne la réception, la cuisine et les chambres, la présence d’un second étage qui atténue la notion d’appartement et de copropriété verticale et la possibilité d’une troisième chambre dans certains projets ainsi que d’une deuxième salle d’eau. Le projet sera lancé dans un premier temps à Casablanca, Skhirat, Marrakech, Martil, Agadir et Beni Mellal. Un appartement témoin est actuellement installé à Casablanca au niveau de la place Maréchal. «Bien que l’idée du duplex ne soit pas une première dans le domaine de l’immobilier, la touche d’innovation apportée par les Résidences Dar Saâda réside dans l’adaptation du concept, généralement réservé aux logements de standing supérieur, à la réalité du logement économique, où la densité et la maîtrise de la superficie unitaire, et donc du coût de revient final, sont deux conditions fondamentales du modèle économique du secteur», explique le management du groupe.

Le concept de duplex sera intégré dans des résidences fermées autour de jardins privatifs, avec un accès surveillé, en répondant au besoin de sécurité et d’entretien exprimé par les acquéreurs, ainsi qu’un ensemble d’équipements et de commodités nécessaires. Cette nouvelle offre, qui fait certes suite à la stratégie du groupe, n’est pas déconnectée du contexte global, qui consiste en la difficulté des promoteurs à écouler les biens du logement social. En plus de l’impact de la timidité de la demande dans un contexte de sur-offre sur ce segment, les professionnels disent de plus en plus faire les frais du resserrement des conditions concernant le dispositif du logement à 250.000 DH, qui donne pour rappel droit aux acquéreurs d’acheter leur logement hors TVA, cette taxe étant prise en charge par l’État. Mais ce cadeau fiscal est soumis à plusieurs règles que l’administration veut désormais faire respecter au pied de la lettre, ce qui pénalise le rythme de commercialisation, selon les promoteurs, surtout, à en croire ces derniers, les potentiels acquéreurs du logement social sont refroidis par la nouvelle obligation qui leur est faite, depuis l’entrée en vigueur de la Loi de Finances 2016, de consentir une hypothèque au profit de l’État sur leur logement, s’ils veulent profiter de l’exonération de TVA. Ainsi, l’État se donne un moyen de dissuasion contre les acquéreurs n’utilisant pas leur appartement comme résidence principale (condition de bénéfice de l’exonération de TVA) puisqu’il pourra exécuter l’hypothèque contre les acquéreurs fraudeurs. C’est ainsi que les mises en chantier sur le segment connaissent une décélération.

CÉRÉALES: 3 MILLIONS DE QUINTAUX PRÉVUS DURANT CETTE SAISON AGRICOLE

La production céréalière dans la région de l’Oriental au titre de la campagne agricole 2017-2018 devrait atteindre quelque trois millions de quintaux, selon des données de la direction régionale de l’agriculture.

La superficie emblavée en céréales lors de cette saison s’élève à 232.600 hectares répartis entre les trois principales céréales, à savoir l’orge (53 %), le blé dur (12 %) et le blé tendre (35%), précise la même source, affirmant que les résultats de cette année sont « encourageants et probants ».

La superficie moissonnée à la date du 20 juin courant est évaluée à 60.000 hectares avec un rendement total de plus de 912.100 quintaux, soit une moyenne de 15 quintaux par hectare dans les zones bour et 31 dans les zones irriguées.

Pour les responsables de la direction régionale ainsi que pour les agriculteurs, l’actuelle saison agricole est jugée exceptionnelle, et ce à la faveur de plusieurs facteurs dont la pluviométrie, les quantités suffisantes de semences certifiées mises à la disposition des centres de vente et les travaux d’entretien et de traitements phytosanitaires apportés par les agriculteurs.

Le cumul des précipitations qu’a connues la région de l’Oriental lors de cette saison agricole, avec une bonne répartition spatiale et temporelle, a atteint à la date du 18 juin environ 293 mm, en hausse de 13 % par rapport à la saison 2016-2017.

Challenge

Le dirham s’apprécie vis-à-vis de l’euro

Le dirham s’est apprécié de 0,62% par rapport à l’euro et s’est déprécié de 1,08% vis-à-vis du dollar au cours de la période allant du 14 au 20 juin 2018, selon les indicateurs hebdomadaires de Bank Al-Maghrib.

Durant cette période, les réserves internationales nettes se sont chiffrées à 228,2 milliards de DH, quasiment inchangées d’une semaine à l’autre, mais en hausse de 5,6% en glissement annuel, indique Bank Al-Maghrib, précisant qu’au cours de la même période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché de change. Concernant ses interventions sur le marché monétaire, la banque centrale fait état de l’injection d’un montant total de 65,3 milliards de DH, dont 61 milliards de DH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres, 3 milliards de DH accordés dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME et 1,3 milliard de DH via les avances à 24h.

Du 14 au 20 juin, le taux interbancaire s’est établi à 2,31% et le volume des échanges s’est établi à 4,2 milliards de DH après 3,1 milliards de DH, une semaine auparavant, ajoute la banque centrale.

Marché des capitaux: voici les six sociétés sanctionnées par l’AMMC

On connait désormais les premières sociétés sanctionnées par le gendarme du marché des capitaux. Le collège des sanctions de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) vient en effet de rendre publique sa liste. Ses sanctions concernent trois sociétés de gestion d’OPCVM, une société de bourse, une banque de la place et une société cotée à la Bourse de Casablanca. Dans les détails, on remarque que la plus lourde sanction touche la société de gestion, Africapital Management, qui écope d’un avertissement et deux sanctions d’un montant de 200.000 DH chacune. En cause, le non-respect du délai réglementaire minimal de conservation de titres souscrits par un dirigeant dans des OPCVM gérés par Africapital Management, et des reporting erronés concernant les opérations de souscription et de rachat effectuées par un dirigeant.

Stroc Industries a été également épinglée pour le retard de publication des états financiers qu’elle a accusé au titre du premier semestre 2016. L’entreprise a reçu en effet un blâme suivi d’une sanction pécuniaire de 200.000 DH. Il y a aussi AD Capital qui a écopé d’une sanction pécuniaire de 15.000 DH et d’un avertissement pour non-respect des règles prudentielles et de classification de trois FCP et non-respect des règles d’adéquation et de permanence des moyens humains et techniques. Pour sa part, Attijariwafa Bank a reçu un avertissement pour insuffisance de moyens techniques et organisationnels pour l’exercice de l’activité de prêt/emprunt de titres, insuffisances au niveau des contrôles des opérations de prêt/emprunt de titres et absence d’une convention cadre relative à l’activité de prêt/emprunt de titres. CDG Capital Bourse figure aussi dans la liste.

La filiale de la Caisse de dépôt et de gestion a reçu un avertissement ainsi qu’une sanction pécuniaire de 39.000 DH, pour non-respect d’une règle prudentielle applicable aux sociétés de bourse, retard de communication à l’AMMC du dépassement du ratio de la valeur totale des positions nettes d’un même client. Sa consœur CDG Capital Gestion a, quant à elle, été sanctionnée pour non-respect des règles de classification pour deux OPCVM, du plafond des emprunts d’espèces pour trois OPCVM, et des règles de composition des actifs pour cinq OPCVM. Elle écope d’un avertissement et d’une sanction pécuniaire de 81.000 DH.

LA VIE ECO

CASABLANCA : LABORIEUSE MISE EN ROUTE DE LA PLATEFORME DE DÉMATÉRIALISATION DES AUTORISATIONS D’URBANISME

Les architectes se plaignent du coût et de la lenteur des procédures. Une mise à niveau des compétences est nécessaire tant pour les architectes que pour l’administration. Tous les arrondissements seront dotés de la version 2 de Casaurba, à partir du 15 juin.

Près d’un an après l’implémentation de la version 2 de la plateforme Casaurba destinée à la dématérialisation totale de la procédure de délivrance des autorisations d’urbanisme, le résultat n’est pas totalement satisfaisant. Les architectes, obligés de passer par cette plateforme, déplorent des dysfonctionnements liés notamment à la lenteur de l’instruction du dossier, à la complexité de son fonctionnement et à la non-adaptation à la procédure. Omar Farkhani, architecte et élu de la ville de Casablanca, estime que les trois quarts des architectes ne se sont toujours pas adaptés à cette version numérique. «Cette phase transitoire est obligatoire pour toutes les parties, que ce soit les demandeurs ou l’administration. Il s’agit d’un processus nouveau que toutes les parties essayent d’intégrer dans leur fonctionnement quotidien», tempère Karim Sbai, président du Conseil régional des architectes de la région Centre.

Au-delà de la difficulté d’adaptation, les professionnels se plaignent de la lenteur du processus d’instruction du dossier. «Alors que le délai était compris entre un mois et un mois et demi, il est maintenant de trois, voire quatre mois, pour une autorisation normale de construction», déplore M.Sbai. «Ce n’est pas général, une nette amélioration des délais a été constatée au niveau de certaines communes, passant de 70 jours en moyenne à 40 jours depuis le début de l’année», rétorque Fayçal Benachou, directeur exécutif de Ribatis, société chargée de la mise en place de la plateforme Casaurba.

L’imperfection des plans architecturaux invoquée

«Il est vrai que la dématérialisation totale devait accélérer le processus, compte tenu de la disparition de la version papier, entre autres, il n’en demeure pas moins que la profession des architectes a besoin d’une montée en compétences quant à l’utilisation de cet outil», explique M.Benachou. En effet, les plans architecturaux sont des fois illisibles. Ce qui oblige l’administration à retourner le dossier à l’architecte, prolongeant ainsi les allers-retours et, par conséquent, le délai du traitement du dossier. «L’Administration (commune, agence urbaine, wilaya et autres membres de la commission d’instruction du dossier) a aussi sa part de responsabilité. Le manque d’effectifs, conjugué à un nombre élevé de dossiers à traiter, entraîne une lenteur de la procédure», indique M.Benachou.

Confortant cet avis, M.Sbai détaille : «Au niveau de la commune, ils sont à peine trois architectes et une dizaine de techniciens à instruire une centaine de dossiers par semaine». Cela étant, l’amélioration est bien visible, que ce soit en termes de qualification des équipes ou d’outils logistiques. «C’est assez laborieux et surtout nouveau pour les fonctionnaires de tous les services concernés, mais ils jouent le jeu et sont en train de s’y adapter progressivement», assure le directeur exécutif de Ribatis. Notons que la commune d’Anfa a été dotée d’une salle équipée d’outils technologiques et d’un écran de projection de grande dimension en vue de projeter les plans, de les étudier et d’y apposer les signatures électroniques pour validation.

Un des objectifs est de gagner des places dans le classement Doing Business

La V2 de Casaurba est en train d’être déployée sur presque tous les arrondissements de la ville, les dernières étant Sidi Bernoussi et Ain Chock. «A partir du 15 juin courant, tous les arrondissements passeront à cette version totalement dématérialisée», indique Fayçal Benachou.

Rappelons que ce dispositif rentre dans le cadre des conditions fixées par la Banque Mondiale pour le prêt de 172 millions d’euros. Si cette dématérialisation a été mise en place et plus ou moins rapidement adoptée, c’est pour grignoter des places dans le classement Doing business. «Or, il ne faut pas qu’elle soit une fin en soi. A mon sens, il serait vain de la généraliser à tout le Maroc, tant que les pré-requis ne sont pas encore instaurés. Depuis sa mise en place, nous ne constatons que des pertes de temps et d’argent, par rapport à la procédure classique», commente M.Farkhani.