PROXIMO Revue de presse 22 05 2017

L'economiste

Route de la soie: Le Maroc dans la boucle

¨  Le Maroc a participé au forum de «la Ceinture et la Route» tenu les 14 et 15 mai

¨  Objectif: renforcer la coopération économique et commerciale sino-marocaine

¨  Energie, technologie informatique, banque… les secteurs en marche

Les perspectives de la coopération économique et commerciale sino-marocaine sont très vastes. C’est ce qui ressort du forum de «la Ceinture et la Route», tenu les 14 et 15 mai à Pékin, avec une bonne participation marocaine.

Selon JingNing, conseiller économique et commercial de l’ambassade de Chine au Maroc, «l’initiative de construire «la zone économique de la route de la soie» et «la route de la soie maritime du 21e siècle», lancée par le président chinois Xi Jinping, en automne 2013, vise à réaliser le développement partagé dans la complémentarité, par le renforcement de la coopération internationale et l’alignement des stratégies de développement».

Et depuis, un large consensus s’est dégagé dans la communauté internationale, avec l’adhésion d’une centaine de pays et organisations internationales et la ratification de quelque 40 accords de coopération. Un grand nombre de projets coopératifs ont été lancés ou réalisés. Et ont vu le jour la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) et le Fonds de la Route de la soie.

Nouveaux espoirs et nouvelles perspectives

Fort d’une position géographique privilégiée, d’une base d’infrastructures complète, d’une croissance économique régulière et d’une stabilité sociale, le Maroc est de plus en plus une place de choix pour les entrepreneurs de divers pays. Pour JingNing, «l’alignement des stratégies et la complémentarité industrielle entre la Chine et le Maroc créeront de nouvelles possibilités de coopération». Entrecroisement entre les continents africain et européen, le Maroc a tout le potentiel de devenir une nouvelle plateforme pour les entreprises chinoises désireuses de coopérer avec l’étranger et d’entrer aux marchés africains et européens. «Nous espérons que les autorités compétentes chinoises et marocaines renforceront leur coordination, notamment en ce qui concerne la conclusion d’un accord bilatéral de libre-échange, l’installation au Maroc de l’industrie manufacturière chinoise, la coopération en matière d’infrastructures de transport et de logistique, ainsi que la coopération financière et dans le domaine du service moderne», renchérit JingNing. La mobilisateurs des milieux d’affaires chinois et marocains pour aborder la coopération bilatérale avec une vision stratégique en vue d’un avenir plus radieux des relations sino-marocaines n’est pas en reste.

Flexibilisation du dirham: BAM est prête

La future bande de fluctuation du dirham est aujourd’hui l’un des secrets les mieux gardés du pays. Sur le marché, le petit cercle des spécialistes spécule déjà sur l’hypothèse de 2,5% de part et d’autre de l’intervalle. Actuellement, la bande de fluctuation du dirham est de plus ou moins 0,3%.

Aux 2es journées internationales de macroéconomie et de finance à Marrakech, une grande partie des débats était consacrée à la «flexibilisation du régime de change». Deux ans après la dernière révision des pondérations de son panier de cotation (l’euro à 60% et le dollar à 40%), la devise marocaine va entamer une mue profonde.

Le régime de change fixe qui régissait sa cotation, va sauter. Il cédera la place à un mécanisme plus flexible avec pour objectif à terme, de se placer dans un régime flottant. La transition pourrait prendre jusqu’à 15 ans, mais l’ambition clairement affichée par les autorités monétaires et le gouvernement est d’aller plus vite.

Sur le plan technique et au vu de ses indicateurs macroéconomiques, le Maroc est très bien préparé à ce grand saut, assure David Vavra, consultant international, référencé FMI. «C’est bien d’avoir un pont pour traverser le fleuve mais on ne peut avoir des points sur tout le fleuve». David Vavra fait partie de l’équipe qui conseille les autorités monétaires pour la mise en place de la politique de ciblage de l’inflation.

Le processus de basculement au change flexible se fera en plusieurs phases. C’est l’évaluation des fondamentaux macroéconomiques (réserves de changes, résilience du système bancaire, indicateurs relatifs à la liquidité du marché, etc.) qui décidera du rythme de l’étape suivante. Ce qui est certain, c’est qu’on ira encore plus vite en cas de détérioration de certains indicateurs, prévient Mounir Razki, responsable du département des Opérations de change à Bank Al-Maghrib.

  Comme dans tout changement, il y aura des difficultés et des résistances, relève Ales Bulir, directeur du département Recherche du FMI. Les modalités de la répartition de la rente dans l’économie vont être redéfinies par cette réforme du régime de change.

Au passage, le responsable du FMI conseille aux autorités de tenir bon face aux groupes de pression «car ils vont se mobiliser». Tout le monde pense évidemment au  chantage à l’emploi dans des secteurs en déficit structurel de compétitivité. Autre suggestion: ne surtout pas faire de marche arrière quelles que soient les difficultés en cours de route.

Cela pourrait ruiner la confiance des opérateurs économiques et des investisseurs. La transition ne marche que si les pouvoirs publics ont une vision claire et font preuve d’une détermination sans faille, insiste l’expert du FMI. Un dirham plus flexible,  c’est certes un élément d’agilité dans la compétition internationale, mais l’arme monétaire ne peut pas tenir lieu du seul facteur de compétitivité.

Pour les nouveaux métiers mondiaux du Maroc, la réforme du régime de change du dirham est un argument de plus. De même, un dirham flexible, ouvre théoriquement au Maroc, plus de possibilités d’accès à l’épargne mondiale. Si le taux des IDE rapporté à la population est si faible, cela tient aussi à la rigidité du régime de change actuel du dirham.

aujourd'hui

Recettes douanières : Un record de 90,5 milliards DH en 2016

Un record ! En 2016, les recettes douanières se sont élevées à 90,5 milliards de dirhams enregistrant une progression de 4,1%, soit 3,6 milliards DH. Cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations qui ont dépassé pour la première fois la barre des 400 milliards DH. C’est ce qui ressort du rapport d’activité 2016 de l’administration des douanes. Dans le détail, on notera que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a représenté 57% des recettes budgétaires, suivie de la taxe intérieure de consommation (31%), le droit d’importation (11%) et la taxe intérieure de gazoduc (1%).

A l’exception de la redevance Gazoduc, tous les droits et taxes recouvrés par l’ADII à l’importation ont enregistré une évolution positive. Ainsi, les recettes douanières ont contribué à hauteur de 39,7% aux recettes fiscales en 2016. Pour sa part, le taux de pression fiscale sur les importations a connu une baisse significative en passant de 2,9% en 2011 à 2,2% en 2016, soit une réduction de 24,1% en 6 ans. Dans la lutte contre la contrefaçon, des résultats encourageants ont été enregistrés. Les opérations de contrôle sur le terrain ont permis la saisie de plus de 2,25 millions d’articles contrefaits contre 1,23 million en 2015. Le nombre de mesures de suspension des produits contrefaits a connu une augmentation significative en passant de 278 mesures en 2015 à 386 en 2016.

Pour ce qui est de la lutte contre la contrebande, les diverses mesures mises en place par l’ADII (services douaniers au niveau des axes autoroutiers, durcissement des sanctions,…) ont permis d’empêcher la commercialisation de marchandises de contrebande d’un montant global de 483,4 MDH en 2016 contre 515,5 MDH en 2015. Par ailleurs, les services douaniers ont intercepté 12,5 millions de cigarettes contre 20 millions en 2015. La quantité de stupéfiants saisie a légèrement baissé. Celle-ci est passée de 59 tonnes en 2015 à 53 tonnes en 2016. Notons également que depuis l’entrée en vigueur le 1 er juillet 2016 de la loi 77-15 interdisant l’usage des sacs en plastique, les contrôles douaniers ont permis la saisie de 19 tonnes de sacs en matière plastique d’un montant dépassant les 1,3 MDH.

Dans son rapport, l’ADII signale que 946.567 déclarations ont été enregistrées, un chiffre en hausse de 6% par rapport à l’année 2015. Les déclarations d’importation qui se sont chiffrées à 696.078 ont contribué à hauteur de 73% du total des déclarations notifiées en 2016. A l’export, celles-ci ont atteint 247.981, un accroissement de 8% a été comptabilisé par rapport à 2015. Signalons à ce sujet que 38% des déclarations ont été souscrites au niveau de la direction régionale de Casablanca, suivie de Tanger-Med (21%) et de Casa-Port (20%). L’autre élément important à relever dans ce rapport a trait à la mise à la consommation des voitures de tourisme qui a évolué de 27% par rapport à 2015, soit 32.948 voitures en plus. Les droits et taxes y afférents se sont élevés à 5,3 milliards de dirhams, en hausse de 21% par comparaison à l’année précédente. En 2016, 90% des voitures mises à la consommation ont concerné les voitures neuves évoluant de 31%, soit 33.297 unités en plus. Pour leur part, les voitures d’occasion ont représenté une part de 10%. Les droits et taxes perçus au titre des voitures d’occasion ont diminué de 8%, soit 56 MDH en moins qu’en 2015, à cause de la baisse du nombre de voitures d’occasion dédouanées de 2%. Les droits et taxes moyens après dédouanement ont été de 32.700 DH pour une voiture neuve et de 45.680 DH pour une voiture d’occasion.

Redevance gazoduc:  Des recettes en baisse de 43%

En analysant l’évolution des recettes douanières par rubrique, on constate que les droits d’importation ont enregistré une hausse de 18% en 2016 (+1.359 MDH ) en raison principalement de la hausse des approvisionnements alimentaires. Les importations de blé ont ainsi évolué de 49% générant des droits d’importation de 1,7 MMDH, en hausse de 204% par rapport à 2015. Dans une moindre mesure, les importations de sucre ont également contribué à la hausse des droits d’importation qui se sont élevés pour ce produit à 1,5 MMDH, en hausse de 135%. Pour sa part, la hausse de la TVA provient exclusivement de la bonne performance enregistrée par la TVA sur les produits hors énergie: +7,5%.

Cette progression s’explique par l’appréciation des importations de l’année 2016, particulièrement les voitures de tourisme, les voitures industrielles et les tabacs (respectivement +29,5, +13 et +11%). Les taxes intérieures sur la consommation ont enregistré une progression de 3% par rapport à l’année précédente, attribuée principalement à la bonne performance enregistrée par la TLC sur les tabacs et les autres produits.

S’agissant de la redevance gazoduc, les recettes encaissées à ce titre se sont établies à 1 MMDH, en baisse de 43% par rapport à l’année 2015. Ce résultat est attribué à la révision rétroactive des prix, conjuguée à un recul des prix du gaz naturel de 36%.

Lutte contre la sous-facturation : 2,7 milliards DH de droits et taxes additionnels

L’effort de la douane contre les pratiques de sous-facturation a été soutenu durant l’année 2016. La douane  a renforcé  les échanges avec ses partenaires du secteur privé pour la mise en place d’indicateurs d’appréciation de certains produits ainsi que l’identification des opérations de fraude liée à la minoration de la valeur. Ces mesures ont permis, en 2016, le redressement de valeurs déclarées d’un montant de 10,2 milliards de dirhams, soit une augmentation de 26,4% par rapport à l’année 2015, générant ainsi 2,7 milliards de dirhams de droits et taxes additionnels.

Cette progression s’explique par l’appréciation des importations de l’année 2016, particulièrement les voitures de tourisme, les voitures industrielles et les tabacs (respectivement +29,5, +13 et +11%). Les taxes intérieures sur la consommation ont enregistré une progression de 3% par rapport à l’année précédente, attribuée principalement à la bonne performance enregistrée par la TLC sur les tabacs et les autres produits.

S’agissant de la redevance gazoduc, les recettes encaissées à ce titre se sont établies à 1 MMDH, en baisse de 43% par rapport à l’année 2015. Ce résultat est attribué à la révision rétroactive des prix, conjuguée à un recul des prix du gaz naturel de 36%.

Les ECO

RAM S’ADJUGE PRÈS DE 20% DU MARCHÉ SÉNÉGALAIS

Beau temps pour Royal Air Maroc au Sénégal. La compagnie nationale représente 20% du marché sénégalais grâce à sa très rentable ligne Dakar-Casablanca, lancée il y a 59 ans.

La destination Sénégal réussit bien à Royal Air Maroc. RAM figure en effet dans le top 3 des compagnies les plus dynamiques sur le marché sénégalais, avec une part de marché qui tourne «autour de 20%». C’est l’une des principales informations révélées ce mercredi 17 mai à Dakar, à l’occasion de la célébration des 59 ans de la présence de la compagnie marocaine au Sénégal. Cet événement coïncide cette année avec l’anniversaire des 60 ans de la création de Royal Air Maroc.

Cette part de 20% du marché sénégalais a été annoncée par les responsables de la compagnie lors d’une conférence de presse à Dakar. Peu loquaces sur les chiffres, ils n’ont pas précisé s’il s’agit de parts de marché dans le trafic ou dans le chiffres d’affaires du secteur aérien au Sénégal. Mais à en croire Papa Maël Diop, directeur général des Aéroports du Sénégal (ADS), «Royal Air Maroc représente au moins 23% du trafic sur Dakar et occupe la première place en termes de capacités de sièges».

En 2016, la hausse de 6% du trafic réalisée par l’aéroport de Dakar «est en partie due à l’augmentation des vols de Royal Air Maroc», note le directeur général d’ADS. Actuellement, RAM peut opérer jusqu’à 3 vols quotidiens entre Dakar et Casablanca, soit 20 vols par semaine. Dakar occupe ainsi une place de choix dans le top 10 des villes du monde desservies par RAM.

Cherté des billets

Cette belle performance sur le marché sénégalais est facilitée par l’absence de concurrence sur la ligne Dakar-Casablanca. Toutefois, les prix des billets, jugés exorbitants, continuent de faire grincer des dents du côté de la clientèle sénégalaise. Lors de leur face-à-face avec la presse à Dakar, les responsables de RAM ont à plusieurs reprises été assaillis de questions sur le sujet, aussi bien de la part des journalistes que des voyagistes. «Nous sommes sensibles aux doléances des clients sur la cherté des billets, mais nous travaillons sur cette question et je peux vous assurer que de belles surprises seront annoncées prochainement», a vaguement répondu Abdelghani El Aissoug, directeur Réseau et revenue management de RAM. Il serait notamment question, dans un premier temps, de lancer une promotion à l’occasion des 60 ans de RAM. Par la suite, des partenariats seront élargis à l’ensemble des familles religieuses du Sénégal afin d’encourager le tourisme religieux à destination du Maroc.

CODE DU TRAVAIL : LA RÉFORME, VITE !

L’évaluation des 13 ans d’application du Code du travail a permis de dégager de nombreuses imperfections aujourd’hui dénoncées par les professionnels et les entreprises.

À l’unanimité, experts et gestionnaires de ressources humaines ont exprimé la nécessité de réformer la loi 65-99 relative au Code du travail, lors d’un séminaire récemment tenu à Agadir par la section Sud de l’Association des gestionnaires et formateurs des ressources humaines (AGEF) et la fondation Konrad Adenauer Stiftung.

L’évaluation des 13 ans d’application du Code du travail a permis de dégager de nombreuses imperfections, souvent sources de discorde entre employeurs et employés, mais aussi entre inspecteurs du travail et syndicats. «Malgré les lacunes enregistrées, aucune réforme n’a été introduite par le législateur à ce jour», note Jamal Rhmani, ancien ministre de l’Emploi et de la formation. Aujourd’hui, en plus de la loi organique sur la grève et la loi sur les syndicats, toujours pas adoptées, la loi spéciale sur les secteurs à caractère purement artisanal n’a pas encore vu le jour.

Pour l’AGEF Sud, la réforme du Code du travail -qui compte 592 articles- doit être adoptée rapidement. «Les dispositions du Code du travail qui régissent plusieurs activités, y compris l’agriculture, n’ont pas pris en considération la particularité de cette activité ainsi que les obligations légales des employeurs et des travailleurs de ce secteur en matière de santé et de sécurité», explique Mohamed Dawdi, président de l’Association marocaine des inspecteurs du travail. Parmi les dysfonctionnements cités figure l’article 16 Code, qui méconnaît la possibilité de la contractualisation à temps partiel, d’où la nécessité de clarifier les diverses situations, tous secteurs confondus, où un CDD peut être contracté, notamment dans le cas du remplacement d’un salarié dont le contrat est suspendu ou dans le cadre d’activités à caractère saisonnier.

S’agissant de l’article 38 sur les procédures disciplinaires, sa clarification est aussi fondamentale, puiqu’il évoque l’épuisement des sanctions disciplinaires «dans l’année». Idem pour l’article 185, qui stipule que l’employeur peut réduire la durée normale du travail pour une période continue ou interrompue ne dépassant pas soixante jours «par an» alors que l’article 39 indique une période de 12 mois, d’où la nécessité de lever le flou. Même constat pour l’article 219, alinéa 2, relatif au repos du jour de fête payé.

Le salarié a le droit, selon le Code du travail, de bénéficier de ce repos payé s’il est occupé immédiatement avant le jour de fête ou durant les treize jours qui précèdent le jour de fête. De plus, l’article 41 relatif à la rupture abusive du contrat de travail par l’une des parties nécessite des clarifications. L’article n’a pas mentionné les dommages et intérêts pour l’employeur en cas de rupture du contrat par l’employé.

LA VIE ECO

COLLECTE DU BLÉ TENDRE : L’ETAT FIXE LES RÈGLES

Le prix de référence est fixé à 280 DH/q, la prime de magasinage à 2 DH par quinzaine et les droits de douane sur le blé tendre à 135%. Les coopératives pourront plus facilement trouver des financements pour la collecte.

Le dispositif permettant aux agriculteurs de tirer un meilleur profit de l’excellente récolte de céréales (102 Mq) attendue pour la campagne 2016-2017 est connu. La décision conjointe du ministère de l’économie et des finances et de celui de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a été signée, mardi 9 mai, par Mohamed Boussaid et Aziz Akhannouch qui sont respectivement à la tête de ces deux départements

Le prix de référence rendu moulin pour une qualité standard est ainsi fixé à 280 DH/q. Dans le même ordre, une subvention forfaitaire de 10 DH/q est versée pour les achats de blé tendre de production nationale effectués du 15 mai au 15 octobre 2017. Durant cette même période, la prime de magasinage est arrêtée à 2 DH/q par quinzaine pour la quantité globale du blé tendre collecté, octroyée aux organismes stockeurs. Cette prime sera servie jusqu’à fin décembre 2017.

Le Crédit Agricole ouvre des lignes de crédit spécialisées

Et pour que les prix soient rémunérateurs, les droits de douane sur les importations de blé tendre sont fixés à 135% jusqu’au 31 décembre 2017. Enfin, le système d’appels d’offres pour l’approvisionnement des minoteries industrielles en blé tendre destiné à la fabrication des farines subventionnées est reconduit.

Par ailleurs, une convention de financement destinée à soutenir les coopératives agricoles dans les opérations de collecte de la récolte céréalière a été signée par le ministère de l’agriculture, le Groupe Crédit Agricole du Maroc, les coopératives, l’Union nationale des coopératives agricoles marocaines (UNCAM) et la Fédération nationale des minotiers. Le GCAM s’est engagé à mettre en place des lignes de financement spécialisées pour permettre aux coopératives membres de couvrir les frais de collecte et de stockage du blé tendre national. Sur le terrain, cette opération de collecte sera encadrée par le ministère à travers ses services régionaux et l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL).