Les ECO

OFFSHORING : LA CROISSANCE EST AU RENDEZ-VOUS

le secteur de l’offshoring affiche des performances positives pour la deuxième année consécutive. Dans ce contexte favorable, les membres de la Fédération marocaine de l’offshoring visent un nouveau cap avec des segments à fort potentiel.

L’année 2017 confirme les bonnes performances du secteur de l’offshoring au Maroc. «Nous devrions clôturer l’année avec une tendance à la hausse de l’ordre de 6 à 8% de croissance», prévoit Youssef Chraibi, président de Fédération marocaine de l’outsourcing (FMO). Le secteur avait clôturé l’année précédente sur une note positive, avec une croissance de 8% et un chiffre d’affaires à l’export de 8,8 MMDH contre 8,2 MMDH en 2015. «Il s’agit d’une très bonne performance compte tenu d’un contexte difficile combinant une montée en puissance des destinations d’Afrique subsaharienne et une contraction de la demande française, notamment sur le principal segment, celui des centres d’appels, qui représente encore 60% des revenus de l’offshoring», analyse Chraibi. Ce dernier se réjouit de la maturité du secteur qui s’est installé désormais dans le tissu économique au Maroc. «Nous maintenons ainsi un rythme soutenu pour un secteur devenu mature et solide, qui, rappelons-le, emploie autant de salariés que l’automobile et génère autant de revenus que l’aéronautique», rappelle Chraibi. Précisons que l’ensemble des écosystèmes de ce secteur emploie actuellement plus de 75.000 personnes au Maroc.

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Le potentiel des écosystèmes

Pour consolider cette croissance et ce potentiel à l’export, le secteur s’est doté en mai 2016 de cinq écosystèmes visant à permettre «la montée en gamme du secteur à travers l’amélioration de la compétitivité des acteurs et le ciblage de nouvelles filières à haute valeur ajoutée», souligne le ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique. Le président de la Fédération marocaine de l’outsourcing distingue deux segments matures et trois à fort potentiel. Les segments matures sont la relation client (centre d’appel) et l’oustourcing informatique. «Le segment de la relation client reste le plus fort tant en termes de revenus (60% du CA du secteur) que d’emplois (75% des salariés du secteur)», souligne Chraibi. Et de préciser que «Son niveau de croissance est plus faible que la moyenne compte tenu de son niveau de maturité, mais il connaît néanmoins des évolutions majeures vers le digital et le multicanal». L’arrivée des destinations subsahariennes est vue comme une opportunité. «Elle peut paradoxalement se transformer en opportunité pour les acteurs marocains qui, en s’y implantant, peuvent proposer une offre combinée nearshore haut de gamme au Maroc et offshore low-cost en Afrique et améliorer ainsi leur compétitivité globale», propose-t-il. Le deuxième segment mature est de l’oustourcing informatique (ITO). «Ce segment est à la fois mature et encore très dynamique avec de fortes croissance notamment des acteurs déjà établis», observe-t-il.

Les trois autres segments retenus sont décrits comme «à fort potentiel» par Chraibi. Le premier segment est celui du BPO, qui correspond à l’externalisation des métiers de back-office. «Ce métier continue à bien progresser avec 12% de croissance, aussi bien pour les pure players comme Leyton que pour les modèles captifs comme Free au Maroc», décrypte Chraibi. Le deuxième segment est celui du KPO (KnowledgeProcess Outsourcing). «Ce métier est encore très récent au Maroc. Cependant, il a un très fort potentiel de croissance dans un domaine stratégique, dans le mesure où il nous permet d’intégrer l’économie du savoir», insiste le président de la fédération sectorielle. Des entreprises marocaines commencent déjà à se positionner sur ce créneau. «Le Marocain Infominéo fait figure de pionnier dans ce domaine en ayant gagné la confiance de cabinets de conseils de premier rang, lui confiant notamment des travaux de recherche de données pour leurs études», se réjouit Chraibi. Enfin, le dernier segment est celui de l’ESO (ingénierie oustourcée). «Ce métier en est également à ses balbutiements avec un démarrage très prometteur à l’image de la success-story d’Altran au Maroc, gérant des activités d’ingénierie pour le Groupe PSA», prévoit le président de la fédération.

Ces perspectives d’évolution positives doivent composer avec le défi réglementaire imposé par le nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles qui entrera en application en mai 2018 (voir interview). Avec ses 75.000 emplois, le secteur tient aussi à établir des relations «en bonne intelligence avec les partenaires sociaux», dixit Chraibi. Pour se faire, la profession s’est dotée en 2010 d’un label de responsabilité sociale régissant les pratiques au sein du secteur. Sur ce point, Youssef Chraibi se veut réaliste: «cela ne veut pas dire que le climat social est excellent sur 100% des sites de production de 100% des acteurs du secteur», concède-t-il. Et de conclure: «Notre secteur a contribué incontestablement à relever les minima sociaux de notre pays, le SMIC n’étant pas une référence chez nous par exemple, le salaire minimum se situant plutôt au-dessus de 4.500 DH».

L'economiste

Liberté économique : Le Maroc perd encore des points

Mauvaise habitude pour le Maroc. Le Royaume figure à nouveau dans le lot des pays les moins libres économiquement, selon le nouveau classement de l’Institut Fraser basé au Canada (EconomicFreedom of the World 2017). Le Royaume occupe en effet la 120e place sur les 159 pays classés, soit deux rangs de moins qu’en 2016 et 11 comparé à 2015. Avec un score en baisse à 6,28, le Maroc est 17e à l’échelle africaine et reste devancé par plusieurs pays arabes.

Pour établir son ranking, l’Institut Fraser se base sur plusieurs critères : système juridique et droits de propriété, taille du gouvernement, ouverture au commerce international, régulation… Dans le monde, Hong Kong, Singapour et la Nouvelle-Zélande trustent les premières places, tandis que les pires économies sont la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Venezuela.

Travail domestique: La loi entre en vigueur dans un an

La loi sur le travail domestique entrera en vigueur le 5 octobre 2018, soit une année après la publication des décrets d’application. Et ces décrets, contrat-type et la liste négative des travaux pour les mineurs, viennent d’être publiés au bulletin officiel 6609 du 5 octobre.

Le Nobel de littéraire décerné à un Britannique

Le prix Nobel de littérature a été décerné aujourd’hui à l’écrivain britannique d’origine japonaise KazuoIshiguro, auteur des « Vestiges du jour » (1989). Âgé de 62 ans,  KazuoIshiguro succède à Bob Dylan. Son œuvre, la plus connue de ses écrits, a été portée au cinéma en 1993. L’auteur est « a révélé, dans des romans d’une puissante force émotionnelle, l’abîme sous notre illusoire sentiment de confort dans le monde », a commenté le comité Nobel. Depuis la remise de ce prix en 1901, 29 lauréats anglophones ont été primés contre 14 francophones.

Le Matin

Le Maroc en phase de gagner la bataille contre la pauvreté, selon une étude du HCP

La population en situation de pauvreté multidimensionnelle passe de 7,5 millions de personnes en 2004 à 2,8 millions en 2014

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a organisé, mercredi dernier à Rabat, une rencontre pour la présentation des résultats de l’étude sur la Cartographie de la pauvreté multidimensionnelle. Cette étude, dont les résultats se basent sur le dernier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2014, révèle que l’effectif global de la population en situation de pauvreté multidimensionnelle est passé de 7,5 millions d’individus en 2004 à 2,8 millions en 2014 (soit une baisse de 9,4% par an). L’incidence de la pauvreté multidimensionnelle (IPM) est ainsi passée de 25 à 8,2% entre les deux périodes au niveau national, de 9,1 à 2% en milieu urbain, et de 44,6 à 17,7% en milieu rural.

L’étude indique, par ailleurs, que la pauvreté multidimensionnelle demeure principalement un phénomène rural, puisqu’en 2014, 85,4% des personnes multidimensionnellement pauvres vivent dans le milieu rural, contre 80% en 2004. «L’ensemble de nos travaux n’a cessé de confirmer la forte tendance à la baisse de la pauvreté sous toutes ses formes dans notre pays. Mais il est important de signaler que si les taux de pauvreté sont devenus statistiquement insignifiants dans le milieu urbain, la pauvreté reste, cependant, le phénomène rural par excellence», a souligné Ahmed Lahlimi Alami, Haut Commissaire au Plan, lors de cette rencontre. L’étude montre également que la privation en termes de scolarisation des adultes explique à elle seule 34% de la pauvreté au niveau national. La non-scolarisation des enfants contribue à hauteur de 21,3% à l’IPM. Dans l’ensemble, les déficits en termes d’éducation expliquent un peu plus de la moitié de la pauvreté multidimensionnelle (55,3%). Quant aux privations en termes d’accès aux infrastructures sociales de base, elles expliquent 19,7% de la pauvreté multidimensionnelle. Cette contribution s’élève à 14,1% pour les privations en termes de conditions d’habitat et à 10,9% en termes de santé.

LA VIE ECO

CIMENTS DU MAROC MARQUE SA RÉSILIENCE DANS UN MARCHÉ TOUJOURS BAISSIER

L’export éponge en partie la baisse d’activité sur le marché domestique. Hausse du résultat net consolidé de 19,8% suite à la baisse d’impôts liée au déficit fiscal de 2016.

Le Groupe Ciments du Maroc a évolué cette année dans un contexte sectoriel difficile caractérisé par un recul de 9,2% des écoulements de ciments à 6,8 millions de tonnes au 1er semestre en raison notamment du glissement annuel du mois de Ramadan. Toutefois, le cimentier a marqué sa résilience en affichant des performances encourageantes.

Ainsi, sur le plan commercial, Ciments du Maroc et sa filiale Indusaha sont parvenus à enregistrer un volume de ventes sur le marché domestique en repli limité à 6,9%, compensé en partie par la hausse significative du volume à l’export. Dans ces conditions, le chiffre d’affaires consolidé s’améliore de 1,1% comparativement au premier semestre 2016, à un peu plus de deux milliards de DH.

De son côté, l’excédent brut d’exploitation consolidé s’est stabilisé à 929 MDH contre 928 MDH il y a une année, soit une marge d’Ebitda de 45,8% (contre 46,2% au 30 juin 2016). Dans ce sillage, le résultat d’exploitation consolidé se fixe à 656 MDH, en quasi-stagnation par rapport à la même période une année auparavant (655 MDH). De facto, la marge opérationnelle ressort à 32,3% contre 32,6% au 1er semestre 2016. Au vu de ces évolutions et intégrant une baisse d’impôts justifiée par le déficit fiscal constaté sur l’exercice 2016 (induit par la dépréciation des actifs de sa participation en Egypte), le résultat net consolidé progresse de 19,8%, à 603 MDH. De facto, la marge nette s’établit à 29,7% contre 25,1% au 30 juin 2016. Par ailleurs, la capacité d’autofinancement, elle, se renforce de 2,2%, à 781 DH par rapport à la même période de l’année dernière.

Notons enfin que le conseil d’administration a pris connaissance de l’état d’avancement du projet d’acquisition d’un centre de broyage à Dakhla, du projet de centre de broyage de Nador, ainsi que des études stratégiques de croissance externe en cours. Il a également nommé HakanGürdal en tant que directeur général en remplacement de Nabil Francis.

Sur le plan boursier, rappelons que le titre Ciments du Maroc affiche, depuis le début de l’année, une performance de 16,3% pour un cours de 1 510 DH atteint le 25 septembre.

LAFARGEHOLCIM MAROC DRESSE SON BILAN RSE

Santé & sécurité, éducation, développement de l’employabilité, économie circulaire &protection écologique sont les domaines d’intervention du groupe cimentier. Près de 30 000 personnes appartenant au cercle communautaire le plus proche des sites ont ainsi bénéficié d’actions.

A l’issue du 1er semestre de l’année en cours, LafargeHolcim Maroc a publié son bilan semestriel en matière de responsabilité sociale et sociétale. Santé & sécurité, éducation, développement de l’employabilité, économie circulaire et protection écologique, le groupe a détaillé clairement sa politique RSE avec un seul objectif : générer de la valeur partagée.

Sur les 8 premiers mois de l’année 2017, près de 30000 personnes appartenant au cercle communautaire le plus proche des sites ont ainsi bénéficié d’actions mises en œuvre par les équipes du groupe dans l’un des domaines prioritaires de sa stratégie RSE.

Les projets requièrent aujourd’hui une créativité grandissante et le personnel des sites est mis à contribution soit en tant que bénévole, soit au titre de leur fonction. Au cours du 1er semestre, ce sont plus de 300 heures de bénévolat qui ont été consacrées par les collaborateurs à des actions locales.

Ainsi, dans le domaine de la santé et sécurité au travail, 5 175 bénéficiaires ont bénéficié de la caravane santé autour de l’usine de Meknès qui s’articulait autour de différentes pathologies : dépistages du cancer, ophtalmologiques, hypertension et diabète, VIH… L’opération qui s’est déroulée en mai dernier a été réalisée en partenariat avec la délégation du ministère de la santé et les associations de Ouisslane (Alofok et ACEJ). Commune, autorité locale, gendarmerie, police, écoles du milieu rural sont des acteurs majeurs de l’opération.

Le groupe promeut l’activité génératrice de revenus

De même que 950 chauffeurs de camions ont été sensibilisés, durant les 8 premiers mois de l’année, à la sécurité des transports: des contrôles inopinés ont permis d’engager un dialogue sur une pratique responsable de la conduite de poids lourds.

En ce qui concerne le domaine de l’éducation de proximité, le groupe cimentier a également mené des actions portant sur le domaine médical puisque plus de 5 000 dépistages oculaires ont été réalisés et  aboutissant à un don de 700 paires de lunettes, le soutien logistique aux écoles (salles informatiques, infrastructures scolaires, réhabilitation de 19 écoles…), ainsi que le partage de savoir (plus de 1750 stagiaires accueillis sur site dans le cadre de leur cursus scolaire : stages et visites ou projets pédagogiques).

Enfin, les dernières actions RSE ont concerné l’employabilité des communautés.

Il s’agit notamment des formations qualifiantes avec des organismes spécialisés, notamment avec l’OFPPT, une aide à la création d’activité génératrice de revenus par des entrepreneurs, un appui au développement des TPE et à des activités locales existantes, une orientation et un accompagnement des actions de formation de base.

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Renault va lancer 8 modèles de voitures électriques d’ici à 2022

Renault affiche son optimisme et confirme, comme bon nombre de ses concurrents, son tournant dans les véhicules électriques ou hybrides et autonomes.

Lors de la présentation de son nouveau plan stratégique à cinq ans ce vendredi matin, il a indiqué qu’en 2022, il proposera 21 nouveaux véhicules. Parmi eux, huit seront 100% électriques. Et douze modèles «électrifiés » – hybrides (carburant-électricité) – seront aussi commercialisés à cette même date.

De même, précise le constructeur, à l’échéance de ce plan, il proposera «15 véhicules Renault autonomes» et 100 % des modèles de la marque seront connectés.

Dans le même temps, le diesel va continuer à se réduire comme une peau de chagrin et sera divisé par deux, tandis que les véhicules low-cost vont prendre de l’importance avec des ventes qui passeront de quelque 700.000 unités aujourd’hui à près de deux millions en 2022.

Objectif, 5 millions de véhicules vendus

Le constructeur français a également annoncé viser 5 millions de véhicules vendus en 2022, soit une hausse de 44% par rapport à 2016.

L’entreprise a en outre confirmé qu’elle ambitionnait d’atteindre un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards d’euros à cette même échéance (en hausse de 36% par rapport à 2016), ainsi qu’une marge opérationnelle de 7% (soit plus de 50% d’augmentation en valeur) et un flux de trésorerie positif chaque année.

Des objectifs financiers qui, selon le PDG Carlos Ghosn, sont fondés sur des « hypothèses relativement prudentes  » e qui sont bien acceuillies ce vendredi matin par les invesisseurs: un peu avant 10h, le titre renault progressait en effet de 0,61% dans un marché en baisse de 0,23%.

Ce «nouveau plan stratégique s’appuie sur des résultats records et vise une croissance durable et rentable»,  précise le constructeur dans son communiqué .

Renault n’est plus le «constructeur français régional de 2005 »

« Le constructeur français régional de 2005, dépendant d’un seul modèle, Megane, et d’un pays, la France, est maintenant une entreprise globale profitable, résiliente, multipolaire, et elle le sera encore davantage d’ici la fin du plan », a encore expliqué Carlos Ghosn.

De fait, ce plan s’appuie aussi sur les synergies de l’alliance à trois formée avec Nissan et Mistubishi. Alors qu’actuellement 20% des véhicules produits sont développés sur une architecture partagée par les trois constructeurs, en 2022 cette part devrait être portée à 80%.

Renforcement à l’international

Pour assurer son développement, il prévoit notamment de  se renforcer en Russie  grâce à l’implantation de Renault et des investissements dans Avtovaz (Lada).

Mails il souhaite aussi accélérer ses activités en Chine où il prévoit de vendre 550.000 véhicules en 2022 contre 35.000 l’an passé. Sept véhicules dont trois éléctriques seront lancés sur me marché chinois.

Il entend aussi développer celles au Brésil, en Inde et en Iran

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Des arbres solaires à Marrakech pour recharger vos batteries

Un an après, les traces de la COP22 sont encore visibles à Marrakech. Des arbres solaires installés en novembre 2016 sur le site de l’événement ont atterri dans les rues de la ville ocre.

Quatre arbres au feuillage photovoltaïque qui avaient « poussé » pendant la conférence internationale sur le climat ont été « replantés » dans divers endroits de la ville.

Ces arbres solaires, construits par la société croate Solvis, emmagasinent l’énergie solaire la journée afin de pouvoir éclairer la nuit et recharger les ordinateurs et portables 24h/24. Ils permettent aussi de se protéger du soleil et de sauver, en 15 ans, plus de 11 tonnes de CO2.

Comme l’ont rapporté plusieurs Marrakchis et sites d’information locaux, ces arbres ont été réinstallés près de la place Jemaa el-Fna, devant la Baladia de la médina, en face du cyber-parc Arsat Moulay Abdessalam et avenue Mohammed VI, au niveau de la Radema.

« Nous avons installé quatre arbres solaires à Marrakech pour la COP22 l’année dernière. Il s’agissait d’une solution clé en main créée par « l’atelier » de recherche et développement (R&D) de l’entreprise Solvis, parrainée par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) », explique au HuffPostMarocJasmina Novak, chef de projet chez Solvis.

C’est d’ailleurs l’ONUDI qui a financé les arbres « à hauteur d’environ 12.000 euros, sans l’installation », selon Hassan M. Lahlou, directeur de la société African Business Development, qui représente Solvis pour la région Moyen-Orient/Afrique du Nord.

« L’ambassade de Croatie et le ministère de l’Environnement ont été partie prenante de ce projet, pas financièrement mais pour réaliser l’opération », explique-t-il. Les arbres, placés au sein du site de la COP22, ont été offerts après l’événement à la ville de Marrakech.

L’entreprise croate, qui a installé ces arbres solaires dans plusieurs endroits en Croatie et à Astana, au Kazakhstan, a prévu d’en installer d’autres dans plusieurs pays de l’Union européenne.

« Le Maroc, n’a formulé aucune autre demande pour le moment, mais nous travaillons en R&D dans ce domaine » pour le marché marocain, assure Mme Novak.

« Après le changement de gouvernement, je dois reprendre contact avec les différents ministères pour les inciter à en installer dans d’autres villes du royaume », explique M. Lahlou.

En France, en mai dernier, un premier arbre artificiel écolo, baptisé « eTree », avait été planté dans la ville de Nevers (centre).