PROXIMO Revue de presse 20/09/2019

le monde

Sans Google, le chinois Huawei contraint à un saut dans l’inconnu

En raison des sanctions aux Etats-Unis, le numéro deux mondial du smartphone ne peut plus intégrer les populaires applications du géant américain du Web.

Cette fois-ci, Huawei entre dans le dur. Menacé depuis plusieurs mois de ne plus pouvoir utiliser la suite d’applications de Google, le deuxième constructeur mondial de smartphones a été obligé de se résoudre à cette issue. Jeudi 19 septembre, à Munich, la société chinoise a présenté sa dernière série de téléphones, les Mate 30. Preuve que la marque est consciente de l’impact que ce changement pourrait avoir sur les consommateurs, elle se refuse pour l’instant à annoncer une date de sortie en Europe.

« En France, on espère pouvoir le lancer d’ici à la fin de l’année, mais on réfléchit encore à la meilleure manière de le faire », explique un responsable de la marque, tout en admettant ignorer si le produit sera un jour disponible sur le marché tricolore. Une situation délicate pour le géant de Shenzhen. Non seulement le groupe écoule la moitié de ses produits hors de son territoire, mais l’Europe est cruciale car il y vend des téléphones plus haut de gamme.

Or c’est justement le positionnement des nouveaux produits de Huawei, le Mate 30 (799 euros) et le Mate 30 Pro (1 099 euros). Des prix censés refléter leurs performances en termes de vidéo, de photo, de rapidité, d’astuces de manipulation (une fonctionnalité garantit, par exemple, que les notifications de l’écran d’accueil soient visibles uniquement par le propriétaire du téléphone grâce à la reconnaissance faciale). La marque chinoise justifie ainsi les montants impressionnants qu’elle consacre à sa recherche et développement (15 milliards de dollars en 2019 soit 13,6 milliards d’euros) et sa capacité à mener la vie dure à ses concurrents.

De nouveaux usages

Mais les qualités du moteur à l’intérieur de la bête suffiront-elles à compenser chez les consommateurs les changements d’usage, sinon les désagréments que pourrait provoquer le fait que ces téléphones ne disposent plus d’applications aujourd’hui très utilisées par le grand public ? « Les aspects séduisants du téléphone en termes de matériel ne devraient pas suffire », anticipe Kiranjeet Kaur du cabinet IDC. Concrètement, les utilisateurs vont se trouver privés d’applications qui comptent parmi leurs préférées, à commencer par la suite Google (Gmail, Maps, Google, YouTube). Ils se trouveront aussi logiquement privés du Play Store, le magasin d’application de Google sur lequel – s’ils n’étaient pas des clients d’Apple – ils avaient l’habitude de télécharger leurs applications.

Mark Zuckerberg refuse d’envisager la vente d’Instagram et de WhatsApp

Lors d’une journée à Washington, le patron de Facebook a rencontré Donald Trump et a rejeté l’idée de scinder son entreprise pour répondre aux préoccupations concernant le poids du géant californien.

La visite du patron fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, à Washington, jeudi 19 septembre, a été rythmée par des rencontres privées avec des élus et une entrevue à la Maison Blanche avec Donald Trump, le président des Etats-Unis.

« Bonne rencontre avec Mark Zuckerberg de Facebook dans le Bureau ovale aujourd’hui »a simplement tweeté Donald Trump, accompagnant son message d’une photo où l’on voit les deux hommes se serrer la main. Il n’a pas apporté plus de détails sur la teneur de leurs discussions.

Au Congrès américain, dans la même journée, Mark Zuckerberg s’est entretenu lors d’un échange à huis clos avec le sénateur républicain Josh Hawley, l’un des critiques les plus virulents de Facebook. « Nous avons eu une conversation franche »a tweeté le sénateur.

« Je l’ai mis au défi de faire deux choses pour montrer que Facebook est sérieux sur les questions de l’impartialité, de la protection des données personnelles et de la concurrence :

1) Vendez WhatsApp et Instagram ;

2) Soumettez-vous à un audit indépendant, extérieur sur la question de la censure.

Il a répondu non aux deux. »

Le sénateur Hawley avait déjà poursuivi le réseau de ses foudres quand il était procureur général du Missouri.

Une loi pour protéger les données personnelles

Mercredi soir, M. Zuckerberg avait rencontré en privé d’autres élus lors d’un dîner animé, a confié le sénateur démocrate Mark Warner. « Il nous reste un long chemin à parcourir, mais j’apprécie sa sincérité et le fait qu’il ait pris nos inquiétudes au sérieux. J’espère que nous pourrons travailler ensemble pour répondre à ces défis », a-t-iltweeté.

S’il veut une plus stricte régulation, M. Warner a précisé qu’il n’était pas, pour l’instant, partisan de démanteler le géant Facebook. « Je ne rejoins pas encore certains de mes amis qui veulent aller directement jusqu’à casser [le groupe] », a-t-il dit sur Fox Business Network.

Le jeune magnat de la tech et les élus ont évoqué « de nombreux sujets », selon M. Warner, notamment la protection des données personnelles, la transparence, les contenus racistes, les moyens de mieux authentifier les identités ou encore les cryptomonnaies. Le Congrès planche sur une législation protégeant mieux la vie privée face aux géants de l’Internet, pour qui les données personnelles sont souvent la principale source de revenus.

A la fin juillet, les autorités fédérales américaines avaient imposé à Facebook, qu’elles accusent d’avoir « trompé » ses utilisateurs, un contrôle indépendant de la manière dont il traite les données personnelles, en plus d’une amende record de cinq milliards de dollars.

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Casablanca Finance City signe avec la place financière de Barcelone

Objectif: promouvoir les opportunités d’investissement entre l’Espagne, le Maroc et l’Afrique.

Casablanca Finance City (CFC) a signé un mémorandum d’entente avec Barcelona Centre Financer Europeu (BCFE), la place financière de Barcelone, ce jeudi, dans la capitale catalane, indique un communiqué de presse publié aujourd’hui sur le site du CFC.

Avec ce nouvel accord, les bases de la coopération entre CFC et BCFE sont établies avec pour but “de promouvoir les opportunités d’investissement entre l’Espagne, le Maroc et l’Afrique” et de “fournir une plateforme dédiée à la promotion de la finance verte et les infrastructures durables”.

“Ce partenariat, qui vient renforcer le réseau de partenaires de Casablanca Finance City en Europe, va nous permettre d’explorer de nouvelles possibilités de coopération entre nos deux pays, et plus largement en Afrique dont l’attractivité pour les investisseurs est de plus en plus forte”, estime Saïd Ibrahimi, CEO de CFC. Ce dernier s’est dit ”très heureux” de signer cet accord qui consolidera, selon lui, “la coopération avec l’Espagne, premier partenaire commercial du Maroc.

De son côté, le président de BCFE, Luis Herrero, a précisé que l’objectif de cet accord consiste à “développer incessamment une relation de partenariat forte et durable qui fournira aux entreprises et aux opérateurs économiques des deux rives de la méditerranée, une base solide pour le renforcement des relations commerciales entre l’Espagne, le Maroc et les pays africains”.

Herrero a souligné, par ailleurs, ajoute la même source, “la nécessité de promouvoir davantage la finance verte, véritable levier de développement sur le continent africain”.

Les deux parties pourront partager connaissances et expertises pour, à terme, “développer une coopération efficace à travers l’organisation de programmes professionnels de formation, d’activités de recherche, de publications et d’échanges de délégations sur les deux marchés respectifs”, précise la même source.

Avec ce nouvel accord, CFC compte désormais treize partenaires dans les plus grands centres financiers en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.

ledesk

Entente sur les prix à la pompe: Les précisions de Driss Guerraoui

Le Conseil de la concurrence se défend de toute responsabilité sur la teneur d’informations de presse à propos de l’existence d’une entente entre les sociétés pétrolières sur le marché des hydrocarbures, objet d’une saisine contentieuse. L’instance dirigée par Driss Guerraoui précise dans un communiqué que l’examen des réponses aux griefs qui ont été transmis aux sociétés est encore en cours…

Le Conseil de la Concurrence « dégage toute responsabilité concernant les informations relatées par certaines sources de presse concernant l’existence d’une entente entre les sociétés pétrolières sur le marché national des hydrocarbures, objet de la saisine contentieuse auprès du conseil », déclare l’instance dirigée par Driss Guerraoui dans un communiqué diffusé ce 18 septembre.

Le Conseil précise que « la Direction des Instructions du Conseil est encore dans la phase d’examen des réponses des sociétés pétrolières aux griefs qui leur ont été notifiés conformément aux dispositions de la Loi sur la liberté des prix et de la concurrence ».

« Une fois cette phase est achevée, et comme le stipule la loi, les membres du Conseil délibéreront en Assemblée plénière sur la décision à adopter concernant cette saisine », note le communiqué.

Selon une information de Medias24, les trois principaux acteurs du secteur des carburants qui concentrent à eux trois près de 60 % de parts de marché, rappelle TelQuel, ont acquiescés juillet dernier aux griefs que leur avait adressés le Conseil de la concurrence sur leur entente illicite en matière de prix à la pompe.

Médias24 affirme cependant maintenir la validité de ses informations et rappelle que suite à l’enquête ouverte par le Conseil de la concurrence sur la base d’une plainte émanant en 2016 du syndicat national des professionnels du transport (CDT) au sujet de la hausse des prix des carburants après la libéralisation intervenue en décembre 2015, pas moins de huit griefs donnant lieu à une suspicion d’entente ont été énoncés par l’instance.

« Ces griefs ont été notifiés courant juillet 2019 à 10 opérateurs qui ont disposé de deux mois pour répondre », ajoute la même source. Alors que l’examen des réponses de la part du Conseil est en cours, « trois opérateurs ont opté pour la procédure de non-contestation des griefs transmis ».

Ces trois opérateurs, (Afriquia, Total, Vivo Energy en l’occurrence) devraient donc selon toute logique passer à la caisse pour s’amender de leur entente illicite sur les prix à la pompe, ayant reconnu l’essentiel des griefs qui leur sont opposés. Or, à ce stade, le Conseil de la concurrence se veut toujours prudent sur les conclusions à extrapoler de cette procédure dans l’attente de la décision définitive qu’il prendra solennellement sur la saisine à adopter…

telquel.ma

Dans les hôpitaux publics des médicaments périmés, médecins absents, et autres maux

Manque criant de personnel, carence en équipements, mauvais usage de médicaments… Dans son dernier rapport annuel, la Cour des comptes a relevé plusieurs dysfonctionnements au sein des hôpitaux publics du Royaume, de Tanger à Casablanca, en passant par Boujdour ou Sidi Slimane.

Publié le 11 septembre, le rapport annuel de la Cour des comptes portant sur l’année 2018 dissèque la gestion des centres hospitaliers du Maroc. L’institution dirigée par Driss Jettou a mis à nu de nombreuses carences au niveau des institutions de santé du pays. Voici ce qu’il faut en retenir.

Hôpitaux sans réanimateurs

Dans une partie consacrée à l’absentéisme au sein de l’hôpital Mohammed VI de Tanger, la Cour des comptes relève qu’entre juin 2013 et septembre 2014 –soit 15 mois –, l’établissement ne disposait pas de réanimateur. Une situation qui “a empêché le recours à des interventions majeures”.

Durant toute cette période, le bloc opératoire a uniquement servi à la réalisation d’interventions dites “mineures” demandant des anesthésies locales. Les magistrats de la Cour des comptes ont relevé un problème similaire à l’hôpital de Boujdour où certains patients ont été transférés à l’hôpital régional de Laâyoune situé à… 200 kilomètres.

A Sidi Slimane, un chirurgien surexploité

Dans certains cas, le manque d’effectif pousse certains membres du personnel médical à dépasser leurs limites. C’est notamment le cas au centre hospitalier de Sidi Slimane où l’ensemble des interventions chirurgicales ont été réalisées par un seul médecin. Entre 2011 et 2014, ce dernier a réalisé une “moyenne annuelle de plus de 400 actes de chirurgie majeure et 283 actes de chirurgie mineure, face à une moyenne nationale d’intervention chirurgicale par médecin qui ne dépasse pas 174 selon les statistiques pour l’année 2014”.

Naissances sans suivi et médicaments périmés à KelaatSraghna

Dans le cadre d’un audit du centre hospitalier provincial de KelaatSraghna, la Cour des comptes a “constaté qu’au niveau de la suite de couche, la visite du pédiatre aux nouveau-nés n’est pas systématique, voire même rare”. Les  auteurs du rapport indiquent également que le médecin pédiatre n’ausculte pas les nouveau-nés au lendemain de leur naissance les exposant ainsi à des risques de complications non détectés à temps.

Le centre de santé a également vu se périmer des quantités importantes de produits pharmaceutiques. La perte de ces stocks est estimée à 4 millions de dirhams entre 2012 et 2016, soit 62% du budget alloué aux médicaments sur cette période.

Réveils douloureux à Mohammedia

Le centre hospitalier préfectoral Moulay Abdellah de Mohammedia n’échappe pas non plus aux critiques. Le rapport de la Cour des comptes, les magistrats de l’instance relèvent que l’unique bloc opératoire de l’établissement  ne dispose pas de salles de réveil”. Dans les faits les patients opérés se réveillent dans les couloirs ou dans la salle même où ils ont été opérés.

La Cour des comptes a relevé un autre dysfonctionnement au sein de cet établissement : les ambulances. En effet, la dotation annuelle en carburant pour les ambulances du centre ne dépasse pas les 15.000 dirhams annuels. Ces véhicules, qui ne sont pas médicalisés, ne servent pas seulement au transport des patients. Les ambulanciers font ainsi office de coursiers pour les besoins de l’établissement.

Mystérieux équipements à Sidi Slimane

Au Centre hospitalier provincial de Sidi Slimane, la Cour des comptes relève qu’un bon de commande de 132.000 dirhams a été établi pour la réparation d’un appareil. Pourtant, ce dernier “ne figure pas dans le registre d’inventaire et selon les déclarations du chargé du suivi des équipements et de leur maintenance, il n’est pas non plus au niveau du CHP”.

Squatteurs au centre hospitalier de Casablanca

Au niveau du centre hospitalier préfectoral Mohammed V de Casablanca, les auteurs du rapport ont constaté “l’occupation injustifiée et l’accumulation des arriérés des frais de consommation d’eau, d’électricité et de téléphone”.

Ils révèlent également  que “plusieurs responsables déchargés de leurs fonctions de responsabilité et qui n’exercent plus de fonctions au sein du CHP ni au sein de la délégation de la préfecture d’Ain Sebaâ- Hay Mohammadi  occupent toujours des logements de fonction”.  “L’ensemble de ces logements de fonction est branché gratuitement au compteur d’eau et d’électricité du CHP qui souffrait d’importants arriérés cumulés”.

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Agriculture – Le Maroc est le 5ème producteur mondial de tomates

Le Maroc occupe désormais le 5ème rang parmi les producteurs de tomates en importance, précédé par l’Iran, l’Espagne, les Pays-Bas et le Mexique.

La France a été la première destination des tomates marocaines avec 368 millions de kilogrammes, suivie de la Russie et de l’Espagne, a déclaré l’agence de statistique de l’UE Eurostat.

Selon le NothAfrica Post, en 2018, le Maroc a produit 569 millions de kilogrammes de tomates, soit 6,72% de la production mondiale, pour un montant de 582 millions d’euros.

La production agricole a augmenté de 60% depuis le lancement du Plan Maroc Vert, passant de 79 milliards de dirhams en 2008 à 125 milliards en 2018.

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE. RECHERCHE UNE STRATÉGIE NATIONALE DÉSESPÉRÉMENT

Dans son dernier rapport relatif à l’exercice 2018, la Cour des comptes a mis le doigt sur «un gros point noir» très préjudiciable à l’efficacité énergétique au Maroc : l’absence de stratégie nationale dans ce domaine.

L’efficacité énergétique qui est érigée en priorité nationale, depuis 2009, date de lancement de la stratégie énergétique nationale par l’équipe d’Amina Benkhadra, n’a toujours pas sa stratégie nationale propre. Pourtant, la loi 47-09, qui l’a instituée le 29 septembre 2011 l’a implicitement prévue. C’est pourquoi, l’ADEREE (Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique) de l’époque – AMEE (Agence marocaine de l’efficacité énergétique) d’aujourd’hui – a organisé, les États généraux de l’efficacité énergétique il y a cinq ans. Un grand rassemblement, tenu à Marrakech, qui avait notamment permis à Saïd Mouline et son équipe d’élaborer un premier draft de projet de stratégie nationale de l’efficacité énergétique. Un projet de stratégie dont nul ne peut malheureusement dire aujourd’hui à quel niveau du circuit d’approbation il est bloqué.

140 milliards d’économie en jeu

Cette situation est bien entendu très préjudiciable au deuxième pilier de la stratégie énergétique nationale. En effet, si cette absence de vision stratégique perdure, c’est toute l’efficacité énergétique qui court un risque majeur de survie. Ce qui compromettra son objectif de réduire la facture énergétique du pays de 20% à l’horizon 2030, soit un montant estimé à 140 MMDH qui est donc en jeu. Pourtant, si l’on se fie au rapport de la Cour des comptes qui a passé au peigne fin le projet de stratégie, il semblerait que rien n’est encore perdu ! En effet, «le projet souffrirait de plusieurs imperfections qu’il est possible de rattraper avant son entrée en vigueur», est-il signalé. Par exemple, il n’aurait pas prévu de procédures permettant de faciliter aux gestionnaires et aux évaluateurs le calcul des économies d’énergie relevées par les parties prenantes. Le projet de stratégie n’aurait pas également prévu de dispositif permettant le traitement des éléments d’incertitude (erreurs de modélisation, d’échantillonnage ou liées au système de collecte des données) et des effets multiplicateurs futurs sur le marché de certaines mesures d’économie d’énergie qui ne relèvent pas systématiquement de l’intervention publique.

Corriger rapidement les imperfections

Autre carence relevée, le projet n’aurait pas prévu la mise en place de systèmes de suivi et d’évaluation basés sur des outils et des instruments d’évaluation notamment un système informationnel efficient, un système de «reporting» et des indicateurs pertinents pour la prise de décision. Selon les experts de la Cour des comptes, cette carence en matière d’approche de suivi et d’évaluation toucherait même la stratégie énergétique nationale. Or, pour apprécier les besoins énergétiques des agents économiques, il est nécessaire de disposer de données quantitatives et qualitatives classées par secteur d’activité et par type de produits énergétiques.

Les recommandations de la Cour des comptes

§    Élaborer une stratégie nationale d’efficacité énergétique qui définit la vision, les objectifs attendus, les orientations stratégiques, les plans d’actions à
mettre en œuvre à court et moyen termes par secteur d’activité et les impacts escomptés ;

§    Décliner les choix stratégiques en portefeuille de projets et programmes d’investissement par secteur d’activité, tout en assurant une cohérence des choix de mesures retenues et une priorisation des actions à impact significatif ;

§    Hiérarchiser et décliner les plans d’intervention sectoriels en définissant pour chaque action un descriptif technique suffisamment documenté, les
impacts attendus et les parties cibles, les moyens et les mécanismes adéquats pour son financement et la circonscription du calendrier prévisionnel de
mise en œuvre distinguant les mesures à court et moyen termes des actions à long terme ;

§    Décliner la stratégie d’efficacité énergétique au niveau territorial en créant notamment des structures régionales et/ou locales chargées de mettre en
œuvre des programmes adaptés aux conditions spécifiques de chaque collectivité territoriale ;

§    Engager une politique volontariste de sensibilisation et de communication auprès des parties prenantes pour les inciter et fédérer autour des objectifs
stratégiques fixés et abandonner les campagnes génériques et classiques.

aujourd'hui

Ministère de l’éducation nationale- Ambassade de France au Maroc : Appel à projet pour l’enseignement des soft skills dans les universités

Le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et l’ambassade de France au Maroc viennent de lancer un appel à projets pour l’enseignement des soft skills dans les universités marocaines.

Cet appel à projet a été lancé en vue d’accompagner la réforme du cycle de Licence et la révision de l’architecture pédagogique qui en découle. L’objectif étant de faciliter l’insertion professionnelle et favoriser l’employabilité des jeunes lauréats de l’université marocaine.

La construction de curricula soft skills, la formation des formateurs pour l’enseignement et le développement de modules soft skills, le développement des outils pédagogiques nécessaires à l’enseignement des soft skills, la formation à la création de cours en ligne portant sur les soft skills figurent parmi les axes prioritaires. Il sera aussi question d’organiser des séminaires d’études autour des soft skills. A noter que les projets proposés doivent avoir lieu en 2019 et devront être mis en place au plus tard le 20 décembre.

Quant aux formulaires de candidature, ils devront être soumis numériquement au plus tard le dimanche 6 octobre à 23h59 sur les adresses électroniques aap.softskills enssup@gmail com et jean-baptiste.millet@institutfrancais-maroc.com.