REVUE DE PRESSE DU 03/11/2022

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SIT-IN DES COMPTABLES AGREES DEVANT LE PARLEMENT.

L’Organisation professionnelle des comptables agréés a annoncé (sans fixer de date) la tenue prochaine d’un sit-in devant le Parlement et d’autres formes de protestations devant les directions régionales des impôts. L’organisation veut ainsi protester contre certaines dispositions fiscales apportées par le PLF 2023, dont une taxe de 20% sur les honoraires des comptables qui sera prélevée à la source, faisant d’elle l’une des activités les plus taxées (à 40% si l’on inclut la TVA).

CAPGEMINI : SIGNATURE DE DEUX MEMORANDUMS D’ENTENTE POUR CREER 1.500 EMPLOIS


Deux mémorandums d’entente (MoU) visant la création de 1.500 emplois à l’horizon 2026 dans l’ingénierie ont été signés, ce mardi 1er novembre à Casablanca, entre le gouvernement et Capgemini, leader mondial du conseil, de la transformation numérique, des services technologiques et d’ingénierie.

Ils ont été paraphés par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et le directeur général de Capgemini Engineering Maroc, Idriss Elasri.

Les deux MoU prévoient un accompagnement et un soutien effectif de la part de l’État marocain, via la préparation des talents dans les domaines de l’ingénierie industrielle et l’appui à la croissance de ce secteur à haute valeur ajoutée. Ceci permettra d’attirer davantage de talents qui viendront renforcer les 3.000 ingénieurs et scientifiques qualifiés qui constituent les équipes Capgemini Engineering Morocco.

Dans le cadre de la stratégie globale du groupe, Capgemini Engineering Morocco œuvre pour attirer et développer les meilleures compétences en ingénierie. Élu « Top Employer » en 2022, le leader mondial de l’ingénierie -qui célèbre cette année ses 15 années d’installation au Maroc- s’est engagé à accompagner la montée en compétences de ses talents.

Les équipes Capgemini Engineering Morocco, dont 47% sont des femmes, fournissent des services pour le compte de clients répartis sur plus de 13 pays et opérant dans les secteurs de l’automobile, du ferroviaire, de l’aérien, ou encore des sciences de la vie.

ARBURANTS : HAUSSE DES PRIX, ETAT DU STOCK… LE POINT SUR LA SITUATION

Après quelques mois de baisse, les prix des carburants sont nettement repartis à la hausse. Depuis mardi 1ᵉʳ novembre, le diesel a grimpé d’environ 84 centimes pour s’afficher en moyenne à 16,40 DH. Et ce n’est pas vraiment mieux en ce qui concerne l’essence. Ces augmentations risquent de se poursuivre dans les semaines à venir.

Il semblerait que la situation n’est pas encore prête à s’améliorer de sitôt. Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février dernier, les prix des carburants ont connu une véritable flambée, atteignant des records sans précédent.

Après une baisse continue en août et septembre dernier, les prix à la pompe ont repris leur escalade. En dépassant la barre des 16 DH, le litre de diesel s’est élevé à un niveau qui n’avait pas été enregistré depuis fin juin, alors que l’essence se stabilise autour de 14,70 DH/litre.

Un stock de 38 jours

S’exprimant lundi dernier lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre, la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, a évoqué la situation du stock national stratégique des produits pétroliers. Tout d’abord, elle a déclaré que le gouvernement œuvre d’arrache-pied pour améliorer le stock de sécurité des produits pétroliers.

La ministre a indiqué qu’en partenariat avec le ministère de l’Équipement, son département a lancé, le 13 octobre dernier, les travaux d’une nouvelle commission chargée de la planification des infrastructures des produits énergétiques, tous types confondus. Selon elle, le rôle de cette commission consiste à distribuer équitablement les flux des produits pétroliers et à préparer l’infrastructure nécessaire à l’amélioration de la compétitivité du Maroc et à la préservation de sa sécurité énergétique.

Pour éviter toute difficulté d’approvisionnement des consommateurs, Benali a souligné que son département suit de près le stock de tous les produits concernés, notamment le gasoil qui connaît, d’après elle, une perturbation sur le marché international. D’ailleurs, son stock de sécurité actuel couvre 38 jours seulement, soit loin du seuil minimum fixé par la loi et qui est de 60 jours de ventes moyennes annuelles de chaque société.

Pourquoi cette augmentation ?

Plusieurs raisons peuvent en effet expliquer cette nouvelle tendance haussière, à commencer par le marché mondial qui est très volatil puisqu’il connaît de nombreuses incertitudes liées à la situation géopolitique. De plus, les pays de l’OPEP+, soit les principaux exportateurs de pétrole dans le monde, ont annoncé une baisse de production à partir de ce mois de novembre.

La baisse appliquée est de deux millions de barils de pétrole par jour. Il s’agit là de la plus grosse réduction depuis le début de la pandémie du coronavirus, même lorsque de nombreuses usines étaient à l’arrêt dans le monde. Si cette mesure a pour objectif de pousser un peu plus l’économie mondiale vers la récession en ces temps de crise des énergies, cela aurait sans doute un impact sur la remontée des prix.

D’autres facteurs expliquent aussi cette hausse, comme les tensions géopolitiques, les nouvelles frictions entre les États-Unis et l’Arabie Saoudite ou encore la situation russe.

Nouvelle menace de grève

Malgré le lancement de la sixième opération de soutien du gouvernement aux transporteurs, ces derniers brandissent une nouvelle fois la menace d’une grève générale. Ils estiment toujours que les aides directes accordées par le gouvernement sont insuffisantes et appellent à des solutions à long terme.

La Coordination des syndicats du secteur du transport routier de marchandises a déploré, dans son dernier communiqué, les conditions du secteur. Flambée des prix, dégradation de la situation des professionnels du secteur, dysfonctionnement dans l’opération de subvention… les professionnels du transport se disent confrontés à plusieurs difficultés.

Comme solution, ils proposent d’augmenter le montant du soutien en attendant le plafonnement des prix des carburants, tout en optant pour l’ouverture d’un dialogue qui prend en compte la représentativité sectorielle.

DÉLAIS DE PAIEMENT


La Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP) a indiqué, dans un avis, que la moyenne des délais de paiement déclarés par l’ensemble des établissements et entreprises publics (EEP) a atteint 36,6 jours à fin septembre dernier, contre 39,4 jours à la même période de 2021.

LE SOUTIEN DIRECT «TRAHIT» LES LACUNES DE COMMUNICATION.

Les récentes sorties médiatiques de certains ministres autour du soutien direct aux familles vulnérables trahissent un manque de coordination au niveau communicationnel entre les membres de l’Exécutif, estime le journal. L’annonce, dans un premier lieu, d’un désengagement futur du soutien des prix du gaz, du sucre et de la farine, puis que ce soutien sera directement accordé aux familles, a laissé croire qu’il s’agissait de décisions applicables début 2023. Cela a abouti à une avalanche d’interrogations et de craintes chez les citoyens. Pour calmer les esprits, la ministre de l’Economie, Nadia Fettah, a assuré que les prix de ces matières seront toujours subventionnés durant l’année 2023

RELANCE DE LA CULTURE D’ARGANIER A DOUKKALA

La première pépinière d’arganier dans la région de Doukkala vient d’être inaugurée dans la province d’El Jadida en présence de plusieurs représentants des corps diplomatiques étrangers au Maroc. Sur un hectare, la pépinière vise la réimplantation de l’arganier dans cette région de laquelle il avait disparu. Les initiateurs du projet ont recouru à l’assistance et au savoir-faire de coopératives spécialisées en la matière, notamment de la région d’Essaouira où l’arganier est fortement présent

INDUSTRIE : LE CLIMAT DES AFFAIRES JUGE «NORMAL» PAR LES DEUX TIERS DES ENTREPRISES

Le climat général des affaires dans l’industrie, au troisième trimestre 2022 (T3-2022), aurait été « normal » selon 66% des entreprises et « défavorable » selon 29% d’entre elles, estime Bank Al-Maghrib (BAM).

Cette dernière proportion varie de 8% dans la « mécanique et métallurgie » à 50% dans l’ « électrique et l’électronique », ressort-il des résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture, menée par BAM.

En ce qui concerne les conditions d’approvisionnement au T3-2022, elles auraient été « normales » selon 63% des industriels et « difficiles » selon 36% d’entre eux.

Ces parts sont respectivement de 86% et de 14% dans la « chimie et parachimie », de 73% et de 27% dans l’ »électrique et électronique », de 68% et de 30% dans l’ »agro-alimentaire », de 66% et de 30% dans le « textile et cuir », tandis que 88% des entreprises de la « mécanique et métallurgie » indiquent des conditions d’approvisionnement « difficiles ».

S’agissant du stock des matières premières et demi-produits, il aurait été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité, relève BAM.

Concernant les effectifs employés au T3-2022, 62% des entreprises indiquent une stagnation et 34% une baisse. Ces proportions sont respectivement de 64% et de 36% dans l’ « électrique et électronique », de 52% et de 41% dans la « chimie et parachimie », ainsi que de 33% et de 67% dans la « mécanique et métallurgie ».

Dans l’ »agro-alimentaire » et dans le « textile et cuir », la quasi-totalité des entreprises indiquent une stagnation des effectifs, selon l’enquête.

Les industriels anticipent une stagnation des effectifs employés dans l’ensemble des branches d’activité hormis l’ électrique et électronique » où ils s’attendent à une hausse pour les trois prochains mois.

S’agissant des coûts de production au T3-2022, les coûts unitaires de production auraient augmenté dans l’ensemble des branches d’activité. La proportion des industriels déclarant une hausse de ces coûts se serait située à 82% dans la « chimie et parachimie », à 73% dans l’ »électrique et électronique », à 66% dans l’ »agro-alimentaire », à 47% dans le « textile et cuir » et à 43% dans la « mécanique et métallurgie ».

Sur la même période, la situation de la trésorerie aurait été jugée « normale » par 64% des entreprises et « difficile » par 24% d’entre elles.

Par branche, ces parts sont respectivement de 80% et de 19% dans la « chimie et parachimie », de 78% et de 20% dans le « textile et cuir », de 71% et de 29% dans l’ »agro-alimentaire » et de 38% et de 62% dans l’ »électrique et l’électronique ». Pour ce qui est de la « mécanique et métallurgie », la situation de trésorerie aurait été « aisée » pour 54% des entreprises et « normale » pour 30%, ajoute la même source.

DENONCIATION D’ACTES DE CORRUPTION : 100 APPELS PAR JOUR SUR LA LIGNE DIRECTE

La ligne téléphonique directe dédiée à la dénonciation d’actes de corruption a reçu un total de 15 881 appels jusqu’à la fin de 2020, soit une moyenne de 100 appels par jour, a indiqué mardi le rapport thématique de dénonciation de la corruption, publié par l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption

La ligne téléphonique anti-corruption a donné lieu à 164 interpellations de suspects en flagrant délit, à raison d’un cas par semaine, dont des salariés du secteur public et privé dans toutes les régions du Royaume, a précisé le rapport, notant qu’il s’agit de pots-de-vin allant de simples montants n’excédant pas 50 dirhams à des montants importants s’élevant, dans un cas, à 300.000 dirhams.

Selon le rapport, un net écart a été signalé entre le nombre de poursuites devant les juridictions ordinaires pour le seul crime de corruption qui s’élevait à 9.088, d’après le rapport de la Présidence du Ministère public au titre de l’année 2018, alors que le nombre d’affaires de corruption de 100.000 dirhams ou plus, présentés devant les services de crimes financiers, n’a pas dépassé 700 affaires pour l’année 2019.

Ces chiffres reflètent que les crimes de corruption avec des revenus criminels importants ne connaissent pas la même dynamique de dénonciation au même titre que les crimes de pots-de-vin, dont les revenus restent généralement faibles, note le rapport.

Cet écart est dû au fait que la détection des crimes demeure liée à la hausse du taux de dénonciation par les personnes dont les postes leur permettent de surveiller et d’identifier ces actes qui se caractérisent par une grande complexité et par la connivence et la convergence d’intérêts des personnes y sont impliquées, indique le rapport.

AUTOMOBILE: LES EXPORTATIONS GRIMPENT DE PRES DE 35%

Les exportations du secteur automobile se sont élevées à 77,68 milliards de dirhams (MMDH) au titre des neuf premiers mois de cette année, en accroissement de 34,9% par rapport à fin septembre 2021, selon l’Office des changes

es exportations atteignent leur niveau le plus haut durant la même période au cours des cinq dernières années, indique l’Office qui vient de publier ses récents indicateurs mensuels des échanges extérieurs.

Cette hausse a concerné les ventes du segment de la construction (+56,2%) et celles du segment du câblage (+20,8%), précise la même source, relevant qu’en revanche, les exportations du segment de l’intérieur véhicules et sièges demeurent quasi-stables.

S’agissant des ventes des phosphates et dérivés, elles ont augmenté de 66,6% à plus de 91,8 MMDH, suite à l’augmentation des exportations des engrais naturels et chimiques (+28,523 MMDH) due à l’effet prix qui a plus que doublé (8.749 DH/T à fin septembre 2022 contre 4.330 DH/T à fin septembre 2021).

En parallèle, les exportations du secteur agriculture et agroalimentaire se sont établies à plus de 61,36 MMDH à fin septembre 2022, en augmentation de 20,8% par rapport à la même période de 2021. Cette évolution s’explique par la hausse simultanée des ventes de l’industrie alimentaire (+22,4%) et celles de l’agriculture, sylviculture et chasse (+18,5%).

De leur côté, les exportations du textile et cuir se sont accrues de 26,7%, en raison de l’amélioration des ventes des vêtements confectionnés (+28,8%), des articles de bonneterie (+19,6%) et des chaussures (+29,9%).

MRE: LES TRANSFERTS EN HAUSSE DE PLUS DE 11% A FIN SEPTEMBRE

Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont atteint plus de 80,8 milliards de dirhams (MMDH) au titre des neuf premiers mois de cette année, contre près de 72,4 MMDH durant la même période un an auparavant, selon l’Office des Changes

Ces transferts ont ainsi affiché une hausse de 11,6% par rapport à fin septembre 2021, précise l’Office qui vient de publier ses récents indicateurs mensuels des échanges extérieurs. Ces indicateurs font aussi ressortir que les recettes Voyages, sous l’effet de la reprise, ont plus que doublé passant de 24,9 MMDH à fin septembre 2021 à 62,23 MMDH à fin septembre 2022. Ces recettes sont en amélioration de 136,3% comparativement à la même période de l’année 2020 et dépassent le niveau atteint à fin septembre 2019 (60,15 MMDH). Les dépenses, quant à elles, se situent à 11,92 MMDH. Ce niveau demeure inférieur à ceux enregistrés en 2018 (14,28 MMDH) et en 2019 (15,95 MMDH), années avant la crise du covid-19.

Ainsi, le solde excédentaire des voyages a presque triplé se situant à +50,3 MMDH à fin septembre 2022 contre seulement +17,36 MMDH une année auparavant.

LE FMI PREVOIT UN « RALENTISSEMENT GRADUEL » AU MOYEN-ORIENT ET AU MAGHREB

La plupart des pays non pétroliers du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord connaissent un « ralentissement graduel », a prévenu lundi le Fonds monétaires international (FMI), tandis que les pays exportateurs du Golfe bénéficient de la hausse des prix de l’or noir.

Malgré une inflation galopante et l’assombrissement des perspectives économiques mondiales, le FMI a maintenu ses prévisions de croissance à 5% pour 2022 et 3,6% pour 2023 dans la région, incluant l’Iran mais pas Israël.

Mais ces chiffres, tout en étant plus élevés qu’ailleurs dans le monde, « ne reflètent pas les défis » existants, a souligné Jihad Azour, le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, lors de la présentation de son dernier rapport régional à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

« Le vrai problème est la combinaison de facteurs » qui pèsent sur les économies les plus vulnérables, à commencer par l’inflation, revue à la hausse à 14,2% cette année dans la région, contre 13,8% dans les prévisions d’avril.

Face à la hausse des prix des matières premières, les 22 pays de la zone sont loin d’être égaux, avec une nette différence entre les Etats pétroliers, qui bénéficient de l’envolée des prix du brut, et les autres.

Près des deux tiers des pays non pétroliers « connaissent un ralentissement graduel » lié au ralentissement mondial, au resserrement monétaire et la hausse des taux d’intérêts, a prévenu Jihad Azour.

Les pays les plus pauvres de la région, incluant le Yémen, le Soudan, la Mauritanie, la Somalie et Djibouti, sont les plus menacés, avec une croissance de seulement 0,8% prévue en 2022.

Le PIB des monarchies pétrolières du Golfe en revanche devrait croître de 6,5% cette année, tiré notamment par celui de l’Arabie saoudite, la plus grande économie de la région (+7,6% en 2022).

Mais même dans ces pays, la croissance devrait ralentir à 3,6% en 2023, avec la baisse attendue de la production, des prix et de la demande d’or noir, selon le FMI.

Soulignant les sombres perspectives mondiales dans les 12 à 18 mois à venir, alimentés par la guerre en Ukraine, Jihad Azour a appelé les gouvernements de la région à « agir vite », pour accélérer les réformes et mettre en place des filets de sécurité sociale protégeant la population.

LE CHINOIS OMEGA TEXTILE MAROC INAUGURE UNE NOUVELLE USINE A CASABLANCA

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a présidé, mardi 1er novembre 2022, à Casablanca, la cérémonie d’inauguration de la nouvelle unité de textile à capital chinois Omega Textile Maroc, en présence d’Emma Cai, présidente de la société.

L’inauguration de la nouvelle usine constitue la première phase d’un programme d’investissement qui a fait l’objet d’une convention signée avec le ministère de l’Industrie en juillet 2020, et qui porte sur un montant d’investissement de 78,649 millions de dirhams.

La nouvelle unité vise, notamment, la création de 627 nouveaux emplois, dont 240 directs, et un chiffre d’affaires prévisionnel de 45 millions de dirhams à l’horizon de 2024. Quelque 60% des produits seront destinés à l’export, notamment vers le marché américain.

La première phase du projet a été l’installation d’un parc de machines high-tech destinées à la fabrication de chaussettes, alors que la deuxième phase, elle, consistera à mettre en place un ensemble d’équipements utilisant la technologie 4.0 pour la fabrication de divers articles de bonneterie, de maillots de bain et de lingerie. A ce jour, la société a réalisé 40% des objectifs fixés.

Avec cette nouvelle unité industrielle dédiée à la fabrication de chaussettes, Omega Textile Maroc compte, ainsi, se positionner en tant que fabriquant de produit fini, intégrant l’ensemble de la chaîne de valeur s’adressant aux marchés marocain et africain, indique le ministère de l’Industrie et du commerce dans un communiqué.

UN COLLECTIF REGROUPANT PLUSIEURS REPRESENTANTS DE PROFESSIONS LIBERALES REJETTE LES DISPOSITIONS DU PLF 2023

Un collectif regroupant les représentants des ordres de professions libérales rejette les dispositions du PLF 2023, notamment celles relatives à la retenue à la source pour l’IR et l’IS.


Ce collectif englobe les notaires, les architectes, les géomètres- topographes, les vétérinaires, les experts-comptables, les médecins et les chirurgiens-dentistes. 

Il a tenu une réunion en date du 31 octobre à Rabat et a affirmé dans un communiqué que ces dispositions portent atteinte au système fiscal national et aura des répercussions dangereuses sur la stabilité des entreprises et des bureaux concernés.

Gestion des terres soulaliyates : Laftit fait le point

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a affirmé que son département a poursuivi la mise en œuvre effective des textes juridiques relatifs à la gestion des terres des communautés soulaliyates et à la réalisation des différents objectifs fixés dans le cadre du contrat objectifs/moyens au titre de cette année. Présentant le projet de budget sectoriel du ministère de l’intérieur pour l’année 2023 devant la commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de

la politique de la ville à la chambre des représentants, Laftit a souligné que le ministère poursuit également de mettre en œuvre de la Stratégie d’action 2020-2024, qui vise à intégrer les communautés soulaliyates et les ayants droit dans le processus de développement et de création d’emplois locaux.



Il a ajouté que le ministère a reçu, au titre de 2022, des plans d’action concernant 29 préfectures et provinces, dont environ 347 projets et activités génératrices de revenus, notant que la contribution approuvée par le ministère s’élève à environ 42,23 millions de dirhams (21% de la valeur totale), le reste étant une contribution des partenaires et des coopératives porteuses de projets et d’activités génératrices de revenus.



S’agissant de la mise en œuvre du programme de mobilisation d’un million d’hectares de terres agricoles appartenant à des communautés soulaliyates, Laftit a relevé que le ministère a travaillé durant l’année en cours pour identifier une superficie totale d’environ 317.000 hectares disponibles et susceptibles d’être mobilisés pour l’investissement agricole, ainsi que pour approuver les dossiers techniques et administratifs des appels d’offres, outre le lancement des appels d’offres pour une superficie d’environ 100 mille hectares.



S’agissant du chantier de l’appropriation foncière au profit des membres des communautés soulaliyates, le ministre a souligné que des mesures ont été prises pour encadrer les préfectures et provinces concernées dans le but d’accélérer le rythme de mise en oeuvre des plans d’appropriation.



Laftit a conclu que « le défi de la réforme des modes de gestion et de valorisation de ce type de foncier améliorera sans nul doute la situation des ayants droit et les incitera à investir dans leurs terres. Il permettra également d’attirer des investissements pour le monde rural, ce qui contribuera au développement de la production et à la création d’emplois, au service de l’intégration de la population rurale dans le processus de développement ».