aujourd'hui

La lutte contre la non-déclaration des travailleurs : Une urgence

Le système de sécurité sociale des travailleurs indépendants contribuera à faire augmenter le taux des déclarations des travailleurs et des employés.

C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’emploi et de l’insertion professionnelle, Mohamed Yatim, lundi dernier au Parlement. Répondant à une question présentée par le groupe Justice et Développement à la Chambre des représentants, sur la non-déclaration des travailleurs à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le ministre a souligné que l’absence de déclaration de travailleurs, quel que soit le secteur, est contraire aux lois en vigueur. La non-déclaration des travailleurs à la CNSS constitue une «violation de l’engagement national, et expose les contrevenants à des peines et amendes et plusieurs autres sanctions, en vertu des dispositions en vigueur», a t-il déclaré. Le ministre a également indiqué qu’il faudra travailler sur la restructuration du secteur informel en l’engageant à l’obligation de déclarer les employés. Pour cela, le ministre a mis en avant la coordination et la coopération entre les inspecteurs du travail et les contrôleurs et les inspecteurs la CNSS.

Couverture AMO : Avance des frais et modalités de remboursement

Pour se faire rembourser, l’assuré est tenu de déposer la feuille de soins qu’il obtient gratuitement à l’agence CNSS de son choix ou par voie postale à l’adresse : 649, Bd. Mohammed V BP 2186, Casablanca et ce, dans un délai de 60 jours à compter de la date de la réalisation du premier soin.

Cette feuille de soins doit être remplie, signée et cachetée par les prestataires de soins (médecins, pharmaciens, biologistes,…) et munie de toutes les pièces justifiant la réalisation des soins (facture, ordonnance,  compte rendu, code à barre des médicaments…). En 2017, la CNSS a réceptionné plus de 3,8 millions de dossiers de remboursement des frais avancés par les assurés, soit une moyenne de près de 17.000 dossiers par jour. Le délai moyen de traitement de ces demandes, pour la même année, s’est établi à hauteur de 5 jours contre 22 jours une année auparavant. Il est à signaler que certains actes, appareillages de prothèse et d’orthèse et dispositifs médicaux ne peuvent donner lieu au remboursement au titre de l’assurance-maladie obligatoire qu’après l’accord préalable de la CNSS. Ainsi, l’assuré doit déposer une demande d’entente préalable constituée de la prescription du médecin traitant et du devis de la prestation.

Exclusif – Projet WessalBouregreg

3,5 milliards de DH pour la phase 2

La société WessalBouregreg négocie un prêt de 65 millions d’euros (environ 720 millions de DH) avec la Banque européenne d’investissement. Ce prêt devra cofinancer la deuxième phase du programme WessalBouregreg dont l’investissement est estimé à 3,5 milliards de DH, soit 322 millions d’euros, sur un total du programme de 8,73 milliards de DH à réaliser d’ici 2024 en 3 phases.

Le programme WessalBouregreg s’apprête à entamer sa deuxième phase. Prévue entre 2018 et 2022, cette nouvelle étape nécessitera un investissement d’environ 3,5 milliards de DH. Des bailleurs de fonds internationaux devront contribuer au financement. Selon une source digne de foi, la société WessalBouregreg négocie avec la Banque européenne d’investissement (BEI) un prêt de 65 millions d’euros (autour de 720 millions de DH) pour couvrir à environ 20% le coût de cette deuxième phase, estimée à 322 millions d’euros. Selon notre source, les négociations sont très avancées. Le dossier de prêt est désormais sur la table des administrateurs de la BEI pour examen final et approbation. Le programme WessalBouregreg est à réaliser entre 2016 et 2024, sur 3 phases, pour un coût total d’investissement estimé à 8,73 milliards de DH avec des capitaux propres estimés à 2,9 milliards. Cet ambitieux programme s’inscrit dans le cadre du mégaprojet global d’aménagement de la vallée du Bouregreg, portant sur une zone de 5.750 hectares et segmenté en 6 séquences, visant à offrir un lieu de vie agréable et convivial, commun aux habitants et visiteurs de Rabat et Salé. Ceci à travers le développement d’infrastructures et d’espaces culturels et de loisirs ainsi que de zones résidentielles, commerciales et touristiques. Le projet comprend également des ouvrages de transport public répondant à la problématique du transport collectif dans l’agglomération.

Le programme WessalBouregreg s’étend, lui, sur une superficie totale d’environ 112 hectares, y compris le grand théâtre de Rabat, le musée d’archéologie qui seront réalisés par l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg, ainsi que la tour BMCE Bank of Africa. Le plan de masse du programme WessalBouregreg propose une superficie constructible (m2 plancher) d’environ 874.567 m2 répartie sur des zones résidentielles, de commerce, de bureaux, équipements socioculturels, sanitaires, de loisirs et parkings. Cette superficie est répartie à hauteur de 61,5%, côté Rabat, et 38,5%, côté Salé. Le logement résidentiel occupe 59% de la superficie constructible avec environ 515.427 m2. Un total de 4.200 unités résidentielles est proposé dans le cadre du Master plan, réparties sur 22 parcelles avec en moyenne 200 unités par parcelle. Deux composantes hôtelières sont prévues dans le projet, dont un sera porté par la chaîne hôtelière Hilton.  En outre, le quartier culturel constituera le cœur et l’âme du projet dont le but global est de réaliser la plus importante zone de culture et de loisir dans la région tout en mettant en exergue le positionnement de «Rabat ville lumière capitale de la culture». Ceci grâce à une animation et un programme culturel ambitieux que complèteront le grand théâtre – en cours de construction -ainsi que le musée d’archéologie. En termes d’emplois, le projet WessalBouregreg, animé par des activités culturelles et économiques, de loisir et de tourisme, permettra la création à terme de plus de 10.000 postes.

L'economiste

Emballage métallique : Ardagh augmente ses capacités

Ardagh, société spécialisée dans l’emballage métallique, va monter en régime. L’industriel, qui fête ses dix années de présence à Casablanca, annonce de nouveaux investissements destinés à améliorer ses capacités de production. « L’investissement, qui intègre des fonctionnalités de production, d’inspection et de palettisation de pointe, consolide la position de l’entreprise en tant que producteur leader de boîtes de conserve de fruits de mer », souligne la société irlandaise. La société affirme avoir normalisé une jauge de 0,14mm sur son emballage métallique. Il s’agit de la jauge la plus mince dans l’industrie, ce qui permet d’améliorer la durabilité des produits.

Gazoduc Maroc-Nigeria : Ce qui a été déjà réalisé

Le Maroc renforce sa coopération avec le Nigeria. Il a signé, dimanche soir, trois nouveaux accords bilatéraux avec ce pays, dont un portant sur le projet de gazoduc. Ce dernier concerne concrètement la réalisation de la phase suivante du projet stratégique du gazoduc régional connectant les ressources gazières du Nigéria aux pays de l’Afrique de l’Ouest et au Royaume. Quant au second accord conclu par le groupe OCP et le Fonds souverain nigérian « Nigeria SovereignInvestmentAuthority », il porte sur la mise en place d’une plateforme industrielle au Nigeria pour la production d’ammoniaque et des produits dérivés. Le troisième accord est, pour sa part, relatif à la coopération dans le domaine de la formation professionnelle agricole et de l’encadrement technique entre le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et le son homologue nigérian.

Concernant le gazoduc, la coopération avance dans le bon sens. A ce stade, les deux parties, l’ONHYM et la NNPC (Compagnie pétrolière nationale du Nigeria), ont parrainé conjointement une étude de faisabilité et une FEED (ingénierie de base) pour le projet. « Les parties nigériane et marocaine ont travaillé de manière efficace et constructive afin de s’assurer que l’étude de faisabilité du gazoduc, qui est la première phase de ce projet stratégique, soit réalisée par le contractant de manière professionnelle et conformément aux meilleures pratiques internationales », assurent-elles. Ainsi, elles ont évalué trois tracés jusqu’ici: le premier est un tracé offshore, le second est un tracé onshore qui longe la côte, tandis que le troisième est mixte. « Pour des raisons d’ordre économiques, politiques, juridiques et sécuritaires, le choix s’est opéré sur une route combinée onshore/offshore », ont expliqué la directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra, et le patron de NNPC, Farouk GarbaSaid. « Le gazoduc mesure approximativement 5.660 km et son CAPEX (dépenses d’investissement) a été défini », ont-ils précisé.

Maroc-Nigeria : Voici les dossiers au menu de la visite du président Buhari

Le déplacement du président du Nigeria, MuhammaduBuhari, au Maroc permettra d’aborder plusieurs dossiers qui lient l’axe Rabat-Abuja. Les deux pays vont ainsi discuter du renforcement des accords existants dans le domaine engrais, le projet de gazoduc Maroc-Nigeria, la coopération dans l’éducation, ainsi que la mise en place d’une plateforme chimique pour exploiter les ressources gazières du Nigeria et soutenir l’industrie du phosphate au Maroc.

Le Maroc avait conclu en décembre 2016 des accords avec le Nigeria pour relancer les usines de mélange d’engrais abandonnées dans le pays ouest-africain. Selon Abuja, jusqu’à présent, 14 usines ont été revitalisées, ce qui permet de disposer d’une capacité de 2,3 millions de tonnes d’engrais par an. Au menu des discussions également, l’adhésion du Royaume à la CEDEAO et la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026.

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Le rapport sur les hydrocarbures prochainement débatu en plenière à la Chambre des représentants

Le bureau de la Chambre des représentants a tenu jeudi sa réunion hebdomadaire sous la présidence de Habib El Malki.

L’ordre du jour de cette réunion comprenait la séance hebdomadaire des questions orales, la législation, le rapport du procureur général du Roi près la Cour de cassation sur l’exécution de la politique pénale, le plan d’action de la Chambre durant cette législative et la réforme de l’administration de la Chambre des représentants, les rapports des commissions permanentes, les relations extérieures et les décisions de la Cour  constitutionnelle.

S’agissant de la séance des questions orales, le bureau de la Chambre a programmé celles concernant les secteurs social, des droits de l’Homme, des affaires intérieures et extérieures et des infrastructures. Le bureau a pris acte des demandes concernant la prise de parole dans le cadre d’un sujet d’actualité et a pris les décisions à ce propos conformément aux dispositions du règlement intérieur.

Concernant la législation, le bureau de la Chambre des représentants, après avoir pris acte des activités des commissions, a réaffirmé l’importance de l’initiative législative des parlementaires et sa détermination dans le cadre de la concertation avec le gouvernement et toutes les composantes de la Chambre à poursuivre son travail visant à atteindre une production législative importante d’origine parlementaire durant cette session et les sessions prochaines.

Et en application de l’article 110 de la loi organique relative au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le bureau de la Chambre  a présenté le rapport du procureur général du Roi près la Cour de cassation sur l’exécution de la politique pénale et les activités du ministère public à la Commission de la justice, de la législation et des

Après avoir évoqué l’atmosphère sereine et positive qui a marqué le débat sur le plan d’action de la Chambre durant cette législature et son enrichissement par toutes les composantes de la Chambre (le bureau, les présidents des groupes, les commissions permanentes et les cadres administratifs), le bureau a adopté ce plan, tout en décidant de prendre toutes les mesures nécessaires pour sa mise en application.

Concernant le volet de la réforme de l’administration de la Chambre des représentants, le bureau a décidé d’adopter le nouvel organigramme de l’administration qui prend en considération l’évolution que connaît l’administration parlementaire et qui répond aux besoins de l’évolution de la pratique parlementaire en général.

Par la suite, le bureau a pris acte du rapport de la Commission des finances et du développement économique à propos de la mission d’information chargée de l’examen des conditions de concurrence dans le secteur des hydrocarbures et a décidé de le soumettre à la séance plénière pour le discuter et prendre toutes les mesures nécessaires à ce propos.

Le bureau a également pris acte du rapport de la Commission de contrôle des finances publiques sur le fonds de développement rural et des zones de montagne et a décidé de le soumettre à la séance plénière et prendre toutes les mesures accompagnantes de cette décision.

Le bureau a rappelé l’importance de l’appel de S.M le Roi Mohammed VI au gouvernement, au Parlement et aux différentes institutions pour se pencher sur la révision du modèle de développement pour qu’il soit en mesure avec les développements et les mutations que connait notre pays. Et vu l’importance de ce chantier, le bureau a créé une commission ad hoc.

Concernant les relations internationales, le bureau de la Chambre des représentants a donné son accord à l’organisation de plusieurs conférences et à la participation de la Chambre des représentants à plusieurs activités à l’étranger. En ce sens, il a décidé d’organiser des conférences concernant la création de la section marocaine de l’Association internationale des parlementaires pour la paix et le rôle de l’union des conseils économiques et sociaux et les institutions similaires en Afrique pour faire face aux défis de l’immigration. Il a également décidé de la participation de l’institution parlementaire à la conférence sur le contrôle a postériori des lois et a accepté des invitations de quelques parlements régionaux en Espagne et de la Chambre des représentants des Pays-Bas.

Par ailleurs, le bureau de la Chambre s’est enquis de plusieurs décisions de la Cour constitutionnelle.

Challenge

Le Crédit Agricole investit 22 millions de DH dans Bio-Beef

Le groupe Crédit Agricole du Maroc poursuit ses investissements dans la filière agroalimentaire.

En effet, après avoir pris part au capital de Citruma (l’ex-fabricant du jus industriel de marque Marrakech qui a fini par jeter l’éponge en 2017) ou encore du fabricant des produits laitiers Best Milk (dans le cadre d’un plan de sauvetage mis en place en 2014 avec le concours du groupe Boutguerray), la banque verte vient d’investir 22 millions de DH dans Bio-Beef à travers une recapitalisation ayant hissé le capital de ce 1er abattoir privé de viande rouge au Maroc de 12 millions de dirhams à 24,4 millions de DH (prime d’émission incluse).

L’arrivée dans le tour de table de la banque fait partie d’un plan de restructuration incluant la conversion en capital de créances exigibles avec la participation de l’actionnaire fondateur, le groupe FinanceCom également présent, par ailleurs, dans l’élevage bovin à travers Ranch Addarouch, un domaine de 12.000 hectares situé à 40 km de la capitale Ismaïlienne et spécialisé dans la race bovine premium Santa Gertrudis, originaire du Texas aux États-Unis.

Rappelons que l’unité industrielle de Bio-Beef (située à la zone industrielle Sidi Slimane MoulKifane, à proximité de Meknès) avait nécessité plus de 100 millions de DH en investissements cumulés. Depuis son entrée en service 2011, cette entité n’a pas encore trouvé le chemin de la rentabilité. Il faut dire que cette unité d’abattage moderne qui emploie une vingtaine de salariés est positionnée sur un segment très haut de gamme de la viande rouge, ce qui limite ses débouchés et l’empêche d’atteindre la taille critique à rentabiliser l’investissement conséquent qu’elle a nécessité. L’arrivée d’un nouvel investisseur institutionnel sera, peut-être, annonciatrice d’un changement de cap dans son positionnement. Affaire à suivre.

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La BAD débloque 2,2 milliards de DH pour les filières agricoles marocaines

Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances, a présidé, ce vendredi 8 juin à Rabat, la cérémonie de signature d’un accord de prêt avec la Banque africaine de développement (BAD) d’un montant de 200 millions d’euros (soit environ 2,2 milliards de dirhams), pour le financement du Programme d’appui au développement inclusif et durable des filières agricoles (PADIDFA).

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Leila Mokadem Farah, représentante résidente du Bureau national de la BAD au Maroc, et de Nezha El Ouafi, secrétaire d’Etat chargée du Développement durable.

Le Programme d’appui au développement inclusif et durable des filières agricoles s’inscrit dans le cadre d’une approche multisectorielle et vient en appui à la stratégie de développement agricole (Plan Maroc Vert). Il a pour objectif de contribuer au renforcement de la compétitivité du secteur agricole pour une croissance économique inclusive et durable à travers la promotion des chaines de valeur, la création de l’emploi, l’amélioration du climat des affaires et la gestion durable des ressources naturelles.

Le Maroc sur le point d’émettre son premier Sukuk souverain

Le Maroc s’apprête à émettre son premier sukuk souverain, d’un montant de 1 milliard de dirhams. C’est ce que rapporte l’agence Reuters qui précise que l’opération est envisagée «dans les prochaines semaines».

L’opération intervient après la finalisation du cadre réglementaire régissant les émissions de Sukuk, a annoncé jeudi le ministre des Finances Mohamed Boussaid.

«Le cadre légal est maintenant prêt pour que le Maroc émette son premier souverain sukuk dans les semaines à venir», a déclaré Boussaid à Reuters par téléphone.

Plus tôt dans la journée, le Conseil de gouvernement, réuni sous la présidence du Chef du gouvernement, Saad Eddine El Otmani, a approuvé un projet de décret relatif à l’application de la loi sur la titrisation des actifs.

Selon le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalf, ce projet de décret abroge un précédent décret en stipulant que les dispositions et caractéristiques techniques de chaque type de titres «Sukuk», après l’avis de conformité du Conseil Supérieur des Oulémas, sont fixées sur décision de l’autorité gouvernementale chargée des finances. Cela donne plus de liberté au ministère dans le pilotage de ces nouvelles émissions.

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« Tirelire », « ordre mondial », « G8″… Derrière ces mots-clés, autant de lignes de fracture ayant marqué le sommet du G7 (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Japon) de vendredi et samedi au Canada.

– Tirelire

« Nous sommes la tirelire que le monde entier pille. Cela va cesser », a déclaré Donald Trump, lancé dans l’une de ses diatribes récurrentes contre les partenaires commerciaux des Etats-Unis, eux-même très remontés contre les nouveaux tarifs douaniers américains sur l’acier et l’aluminium.

Ordre mondial

« Ce qui m’inquiète le plus (…) est de voir que l’ordre mondial, fondé sur des règles communes, se retrouve défié non par les suspects habituels, mais, de façon surprenante, par son principal architecte et garant: les Etats-Unis », s’est inquiété le président du Conseil européen Donald Tusk, face aux assauts répétés de Washington contre le principe même du multilatéralisme.

Ami

« C’est mon ami », a lancé le président américain à propos de son homologue français Emmanuel Macron. Le président français venait quelques instants auparavant de serrer très vigoureusement la main de Donald Trump, au point d’y laisser une empreinte blanche de son pouce, saisie par les photographes.

– Dix sur dix

« Je ne suis pas le genre de personne qui donne des notes », a sèchement répondu la chancelière allemande Angela Merkel. Elle était interrogée sur des déclarations de Donald Trump, qui a décerné une note de « dix sur dix » à sa relation avec « Angela (Merkel), Emmanuel (Macron), Justin (Trudeau) », le Premier ministre canadien, en dépit des tensions manifestes entre eux.

G8

Donald Trump a plaidé pour un retour au format du « G8 », en réintégrant la Russie aux côtés des Etats-Unis, du Canada, de la France, de l’Italie, du Royaume-Uni et du Japon. Le nouveau chef du gouvernement populiste italien Giuseppe Conte l’a d’ailleurs soutenu.

Moscou avait été exclu du club en 2014 après l’annexion de la Crimée. Emmanuel Macron, qui sera l’hôte du prochain G7 à Biarritz (sud-ouest de la France) en 2019, a dit que ce retour se fera « si et seulement si les accords de Minsk sur l’Ukraine sont respectés ».

Comptes sociaux : les banques marocaines obtiennent une nouvelle dérogation

  • Les banques veulent aligner la publication des comptes consolidés avec celle des comptes sociaux.
  • BAM a donné son feu vert.

L’entrée en vigueur en 2017 de la publication des comptes trimestriels des banques obligeait ces dernières à dévoiler leurs copies arrêtées fin mars au plus tard le 31 mai. Mais dans une circulaire diffusée par BAM en début d’année , le régulateur avait offert une première dérogation, concernant uniquement les comptes consolidés. Dans cette circulaire, la direction de la supervision bancaire relevant de Bank Al-Maghrib avait demandé aux banques la certification de la première application de la norme IFRS 9. Cette certification doit intervenir préalablement à la publication des comptes consolidés au titre du premier trimestre 2018, d’où l’accord d’un délai de grâce pour les comptes consolidés jusqu’à fin juillet 2018.  En revanche, la publication des comptes sociaux du premier trimestre 2018 devait intervenir sans changement fin mai 2018.

Or, à cette date (le 7 juin), seules deux banques ont publié leurs comptes sociaux. Il s’agit de Crédit du Maroc et  de CIH Bank. La première a même livré ses comptes consolidés. Nous avons donc sollicité la banque centrale pour avoir plus d’explications. Il s’agit en réalité d’une dérogation demandée par les banques concernant les comptes sociaux  : «Cette situation s’explique par un souci de la majorité des banques d’aligner la publication de leurs comptes consolidés avec celle de leurs comptes sociaux. De ce fait, elles ont sollicité une publication unifiée des deux types de comptes, en s’appuyant sur le délai supplémentaire qui leur est accordé, pour la publication des comptes consolidés, dans le cadre de la mise en œuvre de la norme IFRS9», nous explique-t-on auprès de la banque Centrale.

LA VIE ECO

OUTSOURCING : CAP SUR LES MARCHÉS ANGLOPHONES ET HISPANOPHONES

Depuis quelques mois, les offres portent sur des profils de téléconseillers anglophones et hispanophones. Les grands opérateurs marocains élargissent leur marché en s’implantant dans d’autres pays africains et européens.

Le secteur de l’outsourcing et de la relation-client opère un virage stratégique des plus inédits. Boosté au Maroc par des acteurs de premier plan tels Webhelp, Phone Group et le marocain Intelcia, ce repositionnement stratégique marque la fin du cantonnement au marché francophone, considéré comme naturel, au profit d’une approche bien plus large et plus ambitieuse que le modèle sur lequel les centres de la relation-client fonctionnaient : celui axé sur les marchés anglophone et hispanophone.

L’idée de diversifier ainsi les foyers de développement faisait déjà son chemin en 2012. Les opérateurs considéraient déjà la question avec le plus grand intérêt, vu que le potentiel de croissance des activités d’outsourcing au Maroc était limité par le nombre de marchés accessibles, en l’occurrence les pays francophones d’Europe et d’Afrique. Et étant donné que la concurrence dans le secteur est des plus rudes, la course effrénée vers le positionnement panafricain s’imposait, alors, comme l’unique alternative pour maintenir la pérennité des activités. Or, le temps a eu raison de cette posture, et les paliers de croissance initialement visés rapidement atteints. Il fallait donc élargir le champ des compétences et viser plus loin pour que le secteur, considéré par AbderrafieHanouf, directeur général de MedZSourcing, comme étant «l’un de ceux qui créent le plus d’emplois au Maroc», puisse se globaliser.

Intelcia au Portugal

Ceux qui suivent de près l’évolution du secteur ont sans doute remarqué que, depuis plusieurs mois, les offres d’emploi, publiées sur les sites d’annonces et sur les pages des opérateurs, ont «shifté» vers des profils de téléconseillers anglophones et hispanophones.
Pour un acteur comme Intelcia, une des rares entreprises marocaines de l’offshoring à briller sur le plan international, l’avenir était tout tracé. Restait de se doter des moyens de ses ambitions afin de relever les défis que le groupe s’est imposé. Le management d’Intelcia soutient qu’«avec une implantation au Maroc, en France, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et dans l’Océan indien, Intelcia a su développer un savoir-faire certain pour accompagner les clients francophones et anglophones. Ceci étant, la stratégie de développement pour les années à venir est axée sur la pénétration de nouveaux marchés».

Le groupe vient d’inaugurer, le 20 mars dernier, ses premiers centres de relation-client à Madagascar et à l’île Maurice, par l’intégration des sites d’externalisation d’Outremer Télécom dans ces deux pays. En février dernier, il a annoncé son implantation au Portugal, signant ainsi sa deuxième implantation européenne.

telquel.ma

Le tracé du gazoduc Maroc-Nigeria acté devant Mohammed VI et MuhammaduBuhari

C’est à l’issue d’un entretien en tête à tête que le roi Mohammed VI et le président nigérian MuhammaduBuhari ont présidé la cérémonie de signature de trois accords de coopération  dont un portant sur le projet de gazoduc Maroc-Nigeria ce dimanche 10 juin . Les tenants et les aboutissants de ce projet colossal ont ji exposés  par Farouk GarbaSaid, directeur général de la Compagnie de pétrole nationale nigériane (NNPC) et Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

Un tracé mixte

Devant les deux chefs d’Etat, les deux responsables ont évoqué la première phase  du projet, les études de faisabilité,  assurant que celle-ci a été préparée « de manière efficace et constructive afin de s’assurer que l’étude de faisabilité du gazoduc […] soit réalisée par le contractant de manière professionnelle et conformément aux meilleures pratiques internationales ».

A l’issue de cette étude de faisabilité,  trois tracés ont été établis par la NNPC et l’ONHYM. Le premier est un tracé offshore, le second est un tracé onshore qui longe la côte tandis que le troisième est un tracé mixte. « Pour des raisons d’ordre économiques, politiques, juridiques et sécuritaires  » le choix du Maroc et Nigéria s’est finalement porté sur le tracé mixte, une combinaison onshore-offshore.

« Le gazoduc mesure approximativement 5.660 km et son CAPEX (dépenses d’investissement, ndlr) a été défini » relaie la MAP sans toutefois donner plus de précisions.  Selon les responsables de l’ONHYM et de la NNPC, la construction du gazoduc devrait être opérée en plusieurs phases et  répondre aux besoins des pays traversés et de l’Europe «  au cours des 25 prochaines années  ».

Recherche de financements

Farouk GarbaSaid et Amina Benkhadra ont également annoncé le lancement de la deuxième étape du projet, la FEED (Front-End Engineering Design, études d’ingénerie de base).  Celle-ci devrait permettre, à travers la signature de protocoles d’accords,  d’impliquer les pays traversés et la CEDEAO, de valider les volumes disponibles pour l’Europe par les Majors au Nigeria et par NNPC, et d’entamer les discussions avec les opérateurs du champ Tortue au large du Sénégal et de la Mauritanie. Cette phase du projet devrait également permettre au Maroc et au Nigeria de sonder d’éventuels clients européens.

La FEED sera également l’occasion pour Rabat et Abuja «  d’affiner les estimations de couts d’investissements et d’exploitation, de finaliser l’analyse économique sur la base des volumes et des hypothèses de construction finalisés et d’entamer les discussions avec les banques internationales de développement pour tester leur disposition à financer ce projet  » rapporte la MAP.

Le Maroc en soutien de l’agriculture nigériane

Deux autres accords bilatéraux ont été signés lors de cette cérémonie présidée MuhammaduBuhari et Mohammed VI. Le premier, est un protocole d’accord entre l’Office Chérifien des Phosphates (OCP S.A) et le Fonds souverain nigérian (Nigeria SovereignInvestmentAuthority, NSIA) pour le développement d’une plateforme industrielle au Nigeria pour la production d’ammoniaque et des produits dérivés . Il a été signé par Mostapha Terrab, PDG de l’OCP  et UcheOrji, DG du NSIA.

Le dernier accord signé ,  une convention de coopération dans le domaine de la formation professionnelle agricole et de l’encadrement technique entre le ministère de l’Agriculture marocain et le ministère nigérian de l’Agriculture et du développement rural. Il a été signé par les ministres de l’Agriculture marocain et nigérian, Aziz Akhannouch et AuduOgbeh.