PROXIMO REVUE DE PRESSE DU 28 Septembre 2021

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La Bourse de Casablanca débute en hausse

La Bourse de Casablanca débutait la séance de lundi en hausse, son principal indice, Masi, gagnant 0,23% à 13.162,28 points.

Le MSI20, qui reflète la performance des cours des 20 entreprises les plus liquides, prenait 0,26% à 1.079,01 points et le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, progressait de 0,24% à 10.702,49 points.

L’indice de référence Environnement, Social et Gouvernance (ESG) « Casablanca ESG 10 » avançait, quant à lui, de 0,44% à 991,06 points.

Sur le front des valeurs, Fenie Brossette s’envolait de 3,99% dans les premiers échanges de la cote, devant Disway (+3,76%) et Managem (+3,48%).

Lanterne rouge du Masi, S.M Monétique perdait 3,84%, suivie par Taqa Morocco (-2,44%) et Jet Contractors (-1,65%).

Au volet des valeurs les plus actives, Disway drainait 6,52 millions de dirhams (MDH), LabelVie 2,15 MDH et Managem 1,27 MDH.

CESE : des ambitions électrisantes pour la mobilité durable au Maroc

Le CESE a rendu son dernier avis ayant pour thème «La mobilité durable: vers des moyens de transport durables et accessibles». Faciliter l’accès au transport, promouvoir l’automobile et les bicycles électriques ou encore, sensibiliser les citoyens sur les enjeux de la mobilité durable figurent, entre autres, parmi les recommandations présentées dans ce rapport.

Plus qu’une simple restitution de rapport, c’est sous la forme d’un atelier de travail que s’est faite la présentation du dernier avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la mobilité durable au Maroc (voir aussi pages 6-7). Organisée le 22 septembre en visioconférence, cette présentation a vu la participation d’intervenants de tous bords parmi lesquels on pourrait citer Abderrahim Ksiri, président de l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT Maroc), Abdellah Mokssit, secrétaire général du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), Badr Ikken, directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), Nabil Belabed, directeur de la SDL Casa Transport, ou encore Idriss Ilali, membre expert du CESE.

La séance a été ouverte par Mohamed Reda Chami (photo), président du CESE, qui, dans son introduction, a rappelé tous les efforts consentis ces dernières années pour améliorer la qualité des transports, faisant notamment allusion à la Ligne à grande vitesse (LGV), ainsi qu’aux bus à haut niveau de service (BHNS) opérationnels à Marrakech. Mohamed Reda Chami a aussi rappelé l’importance de rendre la mobilité accessible à un plus grand nombre de citoyens, urbains et ruraux, tout en veillant à limiter l’impact environnemental. À partir de ces deux axes, le CESE a présenté ses recommandations. Auparavant, M.Chami a appelé à l’accélération de la transition énergétique à travers l’utilisation de voitures électriques, mais aussi de motos et vélos électriques, tout en pensant à des villes expérimentales. «Je pense que ce serait une pure ineptie de ne pas développer la bicyclette électrique au Maroc», a déclaré, dans ce sens, le président du CESE. Le même homme estime que le Maroc devrait investir dans ce sens, d’autant plus qu’il s’est donné les moyens de produire une électricité propre.Des carences et défis pour la mobilité durable.Lors d’une longue introduction, Idriss Ilali a dévoilé les grandes lignes dudit rapport qui examine l’opportunité de développer une mobilité durable au Maroc. Le CESE a d’abord passé en revue les différentes carences de la mobilité au Maroc et, notamment, la difficile accessibilité au transport pour un bon nombre de personnes. Dans des villes comme Casablanca et Marrakech, il est intéressant de noter qu’au moins 60% des Marocains se déplacent à pied !

Si, dans la capitale économique, c’est la voiture qui est ensuite la plus utilisée pour se déplacer, avec 13%, dans la ville ocre, la moto vient en second lieu comme moyen de transport, avec un taux de 18%. Idriss Ilali a aussi pointé du doigt le secteur des taxis et les carences qui le minent, à savoir des problèmes de gouvernance, la précarité de ses employés, ou encore l’insuffisance du renouvellement des flottes et notamment en matière de véhicules électriques. «Et c’est dommage», a regretté l’intervenant du CESE. Automobile toujours, Ilali a également évoqué le passage à l’Euro6 qui est en retard au Maroc, puisqu’il n’entrera en vigueur qu’en 2023, alors qu’en Europe on parle déjà de l’Euro7.

Une pluie de recommandations

Dans ce sens, le CESE appelle à la mise en place d’un système intégré de la mobilité durable qui prend en compte plusieurs donnes et recommandations. Parmi elles, citons l’intégration des besoins en mobilité durable (accès à l’emploi, à l’habitat et aux services publics…) aux exigences urbanistiques, d’aménagement du territoire et de planification, l’accélération de l’exécution du contrat-programme de développement des plateformes logistiques routières à la périphérie des villes, tout en assurant leur connexion au rail, ou encore l’amélioration de l’accessibilité pour tous les citoyennes et citoyens à des moyens de transport en commun durables et développer des infrastructures rurales durables, limitant ainsi la dépendance au véhicule particulier.

Le CESE recommande aussi à mettre progressivement en place un modèle économique de la mobilité durable, intégrant la condition sociale, la qualité de l’air, l’état de santé et le bien-être des populations. Il aimerait aussi voir se déployer progressivement des solutions techniques et technologiques durables, compatibles avec les besoins de toutes les catégories d’usagers et adaptées aux différentes échelles territoriales. L’allusion est ici faite aux véhicules électrifiés et aux infrastructures nécessaires à leur utilisation.

Le CESE appelle aussi à la mise à niveau du Code de la route et de la sécurité routière, d’une manière compatible avec les principes de la mobilité durable, améliorant l’accessibilité et limitant le risque pour les usagers et l’environnement. Le même avis parle d’adopter une stratégie de communication (incluant programmes audiovisuels et réseaux sociaux) et de sensibilisation des citoyennes et citoyens à la mobilité durable à travers des contenus pédagogiques portant sur l’environnement. En fin de présentation, des intervenants comme Badr Ikken, Stefanie Sohm (consultante allemande) ont apporté leur lot de réflexions sur le sujet non sans féliciter les membres du CESE pour la qualité dudit rapport.

Alimentation et agriculture : OCP dans le top 5 mondial

Une nouvelle consécration qui vient contredire les allégations d’un média français

OCP confirme sa place de leader mondial. Une nouvelle consécration internationale vient s’ajouter au long palmarès du Groupe. En effet et à l’occasion de la publication de son benchmark sur le secteur mondial de l’alimentation et de l’agriculture 2021, l’organisme international de la World Benchmarking Alliance a classé OCP à la 4ème place sur un ensemble de 350 entreprises, reconnaissant ainsi ses performances en matière d’alimentation et d’agriculture en comparaison à ses pairs, sur des sujets clés. La WBA est une organisation internationale à but non lucratif, qui agit en tant qu’organisme indépendant et rassemble des institutions mondiales, régionales et locales, ayant pour objectif de développer des indices de référence et accompagner les entreprises dans la réalisation des ODD. Ces repères sont soutenus par les meilleures données scientifiques existantes, tout en tirant parti des normes et standards internationaux oeuvrant pour la transformation des entreprises pour atteindre les ODD.

Le benchmark de l’alimentation et de l’agriculture créé par la WBA a adopté en ce sens une approche holistique de la transformation des systèmes alimentaires, en évaluant les entreprises tout au long de la chaîne de valeur alimentaire sur un large éventail d’indicateurs dans quatre domaines de mesure : gouvernance et stratégie, environnement, nutrition et inclusion sociale. En conséquence de quoi, le Groupe OCP a décroché la première place du classement sur le segment de l’«Agriculture », mais s’est également démarqué sur plusieurs critères de notation, notamment en lien avec la stratégie environnementale du Groupe et ce, grâce à ses objectifs à long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de la consommation d’eau. En effet, et depuis plusieurs années, le groupe implémente une stratégie qui lui permet de renforcer son statut de producteur d’engrais parmi les plus durables au monde et répondre ainsi aux objectifs du développement durable (ODD) fixés par l’ONU. Le Groupe s’est fixé plusieurs objectifs ambitieux en lançant le programme «Économie Circulaire» au sein de sa «Sustainability Platform» dont l’approche vise à créer une dynamique verte, ainsi qu’à favoriser la symbiose avec l’écosystème industriel et les communautés. Il s’agit entre autres de couvrir 100% des besoins en eau par des sources d’eau non conventionnelles d’ici 2030 et de réduire de 5% la consommation spécifique d’eau dans le traitement d’ici 2024.

L’organisme international a également reconnu les efforts du Groupe en matière de leadership et d’inclusion sociale avec l’implémentation de ses programmes phares, à l’instar des «Agriboosters» ou encore «Al Moutmir» visant à améliorer la productivité et l’accès aux marchés des agriculteurs et proposent des solutions de bout en bout de la chaîne de valeur. Les résultats du benchmark démontrent que le Groupe OCP répond aux critères de performance les plus élevés du référentiel sur l’alimentation et l’agriculture, à l’instar des deux notations des agences internationales Vigeo Eiris et Sustainalytics, respectivement spécialisées dans l’évaluation de la performance en sustainability et dans l’identification des niveaux de risques ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et dont le Groupe a fait l’objet. Rappelons également que le Groupe OCP n’est pas à sa première initiative et avait déjà rejoint en 2019 le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD, Conseil mondial des entreprises pour le développement durable), une association internationale regroupant plus de 200 multinationales avantgardistes agissant en faveur du développement durable. La mission du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD) est d’accélérer la transition vers un monde durable en rendant plus performantes les entreprises qui font du développement durable leur fer de lance.

Cette consécration est l’une des meilleures réponses aux allégations diffusées par certains médias au sujet des activités du Groupe. Dans ce sens et suite au documentaire «Vert de rage : engrais maudits », diffusé dimanche 19 septembre 2021 sur France 5, le Groupe OCP fustige, dans un communiqué, «un reportage à charge» et annonce «rétablir les faits». Par ailleurs, le Groupe affirme que le documentaire impute à OCP ainsi qu’à la filière des engrais dans son ensemble la responsabilité de faits de pollution et de «contamination». Outre le recours à des méthodes et des arguments biaisés, le Groupe OCP déplore un parti pris contre les engrais phosphatés, une succession de raccourcis hasardeux et de multiples contrevérités scientifiques. Devant le caractère infondé des allégations formulées à son encontre, le Groupe OCP a adressé un courrier au Comité d’éthique de France Télévisions contestant point par point les allégations et les manquements du reportage.

Pour stimuler la demande : Le tourisme interne à la rescousse du secteur

«Nous sommes convaincus de l’énorme potentiel que représente le tourisme interne pour le secteur au Maroc. Si aujourd’hui il fournit près d’un tiers des touristes, nous pensons qu’à terme 1 touriste sur 2 pourrait être un voyageur domestique».

Le tourisme interne est une carte à jouer pour sauver le secteur en pleine période de crise. Ainsi, une campagne de sensibilisation a été lancée (bien avant la période des vacances qui s’achève) sous la marque «Ntla9awfbladna» avec l’objectif de faire du Maroc la destination préférée des Marocains. «Au-delà de la construction de la marque et de son cadre stratégique, nous avons soigneusement étudié les attentes de nos concitoyens, pour comprendre leurs besoins et ce qui les motive.

Notre ambition avec «Ntla9awfbladna» est de nous adresser à nos compatriotes en les inspirant à découvrir toutes les richesses qu’offre notre pays et en leur rappelant que notre pays a tous les atouts pour répondre à leurs besoins en matière de tourisme», avait souligné Adel El Fakir, directeur général de l’ONMT. Cette démarche s’est inscrite dans la continuité des initiatives de l’ONMT dans le cadre du déploiement de la nouvelle stratégie globale de promotion de la destination Maroc auprès de tous ses publics, le lancement de la nouvelle campagne de promotion du tourisme interne intervient à un moment important pour la relance de l’activité touristique du pays.

Un moment d’autant plus crucial que les professionnels du secteur ont émis le besoin d’une campagne forte pour assurer la prochaine saison estivale. «Nous sommes convaincus de l’énorme potentiel que représente le tourisme interne pour le secteur au Maroc. Si aujourd’hui il fournit près d’un tiers des touristes, nous pensons qu’à terme 1 touriste sur 2 pourrait être un voyageur domestique. Aujourd’hui plus que jamais les Marocains ont envie de voyager et le secteur a besoin d’être stimulé», explique Adel El Fakir. Le lancement de «Ntla9awfbladna» est le premier jalon du volet tourisme interne de la stratégie globale de l’ONMT, dont l’objectif est de stimuler la demande.

Il faut dire que l’envie des Marocains de partir en vacances se faisait sentir malgré la période de crise. En atteste une étude menée par l’ONMT. Celle-ci avait permis de révéler que près de 60% des Marocains ont exprimé leur désir de voyager pendant l’été, si les conditions sanitaires le permettaient. La campagne qui a été menée par l’Office avait pris en considération le fait que 95% des Marocains décident de leur destination de voyage au maximum 1 mois avant le départ. Notons que le tourisme interne est le premier pourvoyeur de touristes au Maroc.

En effet, en 2019, les touristes domestiques ont généré 7,8 millions de nuitées, soit 31% de l’ensemble des nuitées dans les établissements classés. Avec une croissance annuelle moyenne de 7,7%, c’est également un segment à très fort potentiel, qui a quasiment doublé lors des dix dernières années, selon ladite étude.

De ce fait, le déploiement de la campagne de communication «Ntla9awfbladna» est arrivé pour repositionner l’offre touristique marocaine en incitant les citoyens à voyager dans leur pays. «Véritable source d’inspiration, la marque «Ntla9awfbladna» porte des valeurs d’altérité, de partage, de durabilité, et d’inclusion. Elle adopte une identité visuelle moderne, avec un curseur de localisation, réelle invitation à se retrouver au Maroc. La typographie évoquant l’art calligraphique apporte une touche d’authenticité ancrée dans les traditions et la culture du Royaume», indique l’ONMT.

L’ancien patron de Tesco veut investir 22 milliards de dollars à Guelmim pour résoudre la crise énergétique au Royaume-Uni

Alors que la Grande-Bretagne reste confrontée à une baisse drastique de la production d’énergie, surtout en hiver, l’ancien PDG du groupe international de distribution Tesco, Sir Dave Lewis, estime que la solution se trouve du côté du Maroc.

Selon The Times, l’ancien patron Tesco, jadis surnommé « Drastic Dave », compte lancer un projet de parc éolien et solaire dans la région de Guelmim-Oued Noun, sur une superficie de la taille de la ville de Londres, pour alimenter 24h/24 en électricité 7 millions de foyers britanniques soit 8% des besoins d’ici la fin de la décennie.

« Nous avons sécurisé avec le gouvernement marocain une superficie d’environ 1 500 km². . . Sur ce terrain, nous allons installer un parc solaire, un parc éolien et des batteries qui, ensemble, produiront environ 10,5 gigawatts d’électricité », a déclaré au quotidien britannique l’initiateur du projet. Il faut dire qu’au Maroc si jusque-là, les investisseurs se sont contentés de produire sur place et d’y écouler leur production, Dave Lewis, lui, voit très loin avec à la clé un projet inédit.

A travers sa société Xlinks, il compte développer un projet de construction du plus long câble électrique au monde, reliant le Maroc au Royaume Uni.

L’ancien patron de Tesco espère réunir 22 milliards de dollars pour relier les deux pays avec 3.800 km de câbles, l’objectif étant de transporter 10,5 GW des centrales solaires marocaines vers le Royaume-Uni. Pour cela, il sollicite l’aide du gouvernement britannique, rapporte le quotidien.

Aussi, Dave Lewis compte boucler le financement en 2023 pour démarrer les constructions en 2025. Outre l’ancien patron de Tesco, Xlinks compte parmi ses associés, l’ancien directeur d’Acwa Power, Paddy Padmanathan.

Sidi Slimane. La première centrale photovoltaïque flottante d’Afrique bientôt en service

Après une année de travaux de construction, la centrale photovoltaïque flottante de Sidi Slimane, le projet, premier du genre en Afrique, entrera en service dans quelques semaines.

Dernière ligne droite pour la centrale photovoltaïque flottante de Sidi Slimane, la première de son genre sur le continent.  Sa mise en service est prévue dans les prochaines semaines à Sidi Slimane, selon un communiqué de la société «Energy Handle», spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, qui réalise les travaux pour le compte de la société «Lady B».  Pour rappel, ce projet permet à la fois de réaliser de l’efficacité énergétique, de l’économie d’eau et d’éviter l’émission d’environ 12.000 tonnes de CO2.

Les travaux ont duré 1 an.  Pour sa première phase, la centrale aura une capacité installée de 360 kW. L’infrastructure comptera 800 panneaux photovoltaïques qui produiront environ 644 MWh par an, selon Energy Handle.

Cette nouvelle technologie présente plusieurs avantages, d’après le communiqué. « Il s’agit d’un projet qui permet à la fois une économie de l’énergie et de l’eau. Deux ressources qui sont en voie d’épuisement et extrêmement importantes pour le développement de notre pays », fait savoir la même source.  En effet, « en plus de la production de l’énergie verte, elle permet une économie d’eau importante en réduisant l’évaporation de l’eau ».

A noter, que le taux moyen d’évaporation d’eau au Maroc avoisine les 1.300 litres par m² par an.    Cette centrale flottante permet aussi de libérer la surface au sol, qui aurait été occupée par la centrale solaire avec une solution classique. « Cette même surface devient génératrice de revenus quand elle est exploitée pour l’agriculture », explique-t-on. 

Les panneaux solaires qui sont installés au ras de l’eau sont refroidis l’été, précise la même source, soulignant qu’ainsi, leur rendement est amélioré de plus de 15% pendant la période estivale où le besoin en énergie est à son maximum. 

Pour le directeur fondateur de la société Energy Handle, Hassan Nait Bella, « ce projet est le fruit des efforts de toute une équipe de travail et d’une collaboration qui a duré plus d’une année avec notre partenaire espagnol ISIGNERE ».  « Cette réalisation s’inscrit au cœur de la vision stratégique du Royaume du Maroc, suite aux instructions de Sa Majesté, appelant au déploiement de l’efficacité énergétique et à la conservation de l’eau. Le photovoltaïque flottant est une grande opportunité pour l’agriculture nationale pour un développement durable du secteur et une meilleure compétitivité », a-t-il encore ajouté.

Pour rappel, Energy Handle avait déjà réalisé plusieurs projets d’énergie solaire au Maroc, dont l’équipement de 490 écoles rurales en énergie solaire. L’entreprise a également mis en œuvre un projet d’énergie solaire pour la Chambre des représentants du Maroc qui est en cours de construction. 

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Électricité : avec Xlinks, le Maroc pourrait éclairer le Royaume-Uni

Il ne manquait plus à Xlinks que l’obtention des permis et la localisation des sites d’implantation de ce projet pharaonique. Le 26 septembre, l’énergéticien britannique a dévoilé les plans d’une ligne électrique sous-marine de 3800 km qui reliera le Maroc au Royaume-Uni. Ce serait le plus long câble sous-marin au monde.

uelque 3800 km de câbles seront nécessaires à l’ambitieux projet de fournir de l’électricité produite au Maroc pour alimenter le Royaume-Uni. Dans une interview relayée par la presse britannique, Simon Morrish, le PDG de Xlinks, a dévoilé les plans de ce projet. Et les chiffres ont de quoi donner le tournis.

22 milliards de dollars d’investissement

Une enveloppe d’investissement de 22 milliards de dollars devra permettre de mettre en place des installations à énergie solaire et éolienne dans la région de Guelmim-Oued Noun. Ce parc solaire et éolien de 1500 km2 devrait fournir à terme 3,6 GW d’électricité. Il sera couplé à l’installation d’une batterie de 5 GW pour stocker l’énergie afin d’injecter 10,5 GW d’électricité dans le réseau du Royaume-Uni.

Pour acheminer l’électricité, l’énergéticien britannique prévoit la construction d’un système de quatre câbles sous-marins HVDC (courant continu haute tension) de 3800 km chacun, soit la plus longue ligne électrique sous-marine au monde. Prévues en eaux profondes, les lignes de courant devront traverser l’Espagne, le Portugal et la France.

La société britannique prévoit la construction au Royaume-Uni de deux usines pour produire les câbles. Le premier câble devrait être posé en 2025 pour une mise en ligne en 2027. Selon les prévisions de Xlinks, les trois autres câbles devraient être mis en ligne en 2029.

Industrie manufacturière : La production attendue en hausse au T3-2021

Les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une augmentation de leur production au 3ème trimestre 2021, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Ces anticipations seraient attribuables, d’une part, à une hausse de l’activité de « Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques » et de la « Métallurgie » et, d’autre part, à une diminution de celle de l’ »Industrie chimique » et de la « Fabrication d’équipements électriques », indique le HCP dans une note sur les résultats des enquêtes de conjoncture auprès des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique, de l’industrie environnementale et de la construction, au titre du troisième trimestre 2021.

Concernant les anticipations de l’emploi, les industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés, d’après la même source.

S’agissant de l’industrie extractive, les entreprises de ce secteur prévoient une stabilité de leur production, imputable, principalement, à une stagnation de la production des phosphates, fait savoir le HCP, relevant qu’au niveau des effectifs employés, les patrons de ce secteur prévoient une diminution.

La production énergétique attendue pour le 3ème trimestre 2021, connaîtrait, quant à elle, une augmentation attribuable à une hausse de la « Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné ». Pour ce qui est de l’emploi, il connaîtrait une diminution.

Pour le même trimestre, les entreprises de l’industrie environnementale anticipent une augmentation de la production notamment dans les activités du « Captage, traitement et distribution d’eau » et une stabilité des effectifs employés.

La note fait, en outre ressortir, qu’au 2ème trimestre 2021, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une hausse résultat d’une augmentation de la production dans les branches des « Industries alimentaires », de l’ »Industrie automobile » et de l’ »Industrie chimique » et d’une diminution de la production dans les branches de la « Fabrication d’équipements électriques » et de la « Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques ».

Les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprises. S’agissant de l’emploi, il aurait connu une stabilité. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 77%.

Au 2ème trimestre 2021, la production de l’industrie extractive aurait affiché une stabilité imputable à une stagnation de la production « d’autres industries extractives ». Les carnets de commande se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une baisse. Dans ces conditions, le TUC dans l’industrie extractive se serait établi à 72%.

La production de l’industrie énergétique aurait connu, au T2-2021, une augmentation due principalement à une hausse dans la « Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné ».

S’agissant des carnets de commandes, ils sont jugés d’un niveau normal, et l’emploi, quant à lui, aurait connu une diminution.

En ce qui concerne la production de l’industrie environnementale, elle aurait enregistré une augmentation imputable à une hausse de l’activité du « Captage, traitement et distribution d’eau ». Les carnets de commandes de ce secteur se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une augmentation.

Construction : Les chefs d’entreprises anticipent une hausse de l’activité au T3-2021

Les anticipations avancées par les chefs d’entreprises du secteur de la construction, pour le 3ème trimestre 2021, font ressortir, globalement, une hausse de l’activité, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Cette évolution résulterait, d’une part, de la hausse d’activité attendue dans les branches de la « construction de bâtiments » et du « Génie civil » et, d’autre part, de la diminution d’activité prévue au niveau de la branche des « Travaux de construction spécialisés », précise le HCP dans sa récente note sur les résultats des enquêtes de conjoncture auprès des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique, de l’industrie environnementale et de la construction, au titre du troisième trimestre 2021.

Cette hausse dans le secteur de la construction serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés, ajoute la même source.

Au 2ème trimestre 2021, l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une diminution, relève le HCP, notant que cette évolution aurait été due principalement à la baisse d’activité dans les branches des « Travaux de construction spécialisés » et du « Génie civil ».

Les carnets de commande dans la construction se seraient situés à un niveau inférieur à la normale et l’emploi aurait connu une baisse. Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités dans le secteur de la construction se serait établi à 69%.

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Foncier: L’Agence de la conservation digitalise le dépôt des dossiers notariaux

D’après l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (Ancfcc), l’instauration du dépôt électronique des dossiers notariaux et la digitalisation des transactions relatives à ces dossiers apportent une transparence rigoureuse dans la relation entre l’usager et la conservation foncière.

L’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (Ancfcc) pose un nouveau jalon dans sa stratégie de dématérialisation des procédures. Elle annonce qu’à compter de ce mercredi 15 septembre, les notaires devront impérativement déposer leurs dossiers transactionnels auprès d’une conservation foncière par voie numérique.

Chaque document contenu dans ce dossier sera signé électroniquement via la signature «Barid E Sign», développée par Barid Al-Maghrib, précise l’Agence pour qu’il soit infalsifiable et inviolable. «L’instauration du dépôt électronique des dossiers notariaux et la digitalisation des transactions relatives à ces dossiers apportent une transparence rigoureuse dans la relation entre l’usager et la conservation foncière», explique-t-elle.

Digitalisation des procédures

Pour rappel, l’Ancfcc était déjà entrée de plain-pied dans l’ère du digital après la mise en place du paiement électronique des droits de conservation foncière et des frais relatifs aux droits cadastraux, ainsi que la mise en place d’une plateforme pour permettre aux notaires de consulter en ligne des données juridiques et techniques pour l’élaboration de leurs dossiers transactionnels.

Un projet qui figure dans son vaste programme de digitalisation de ses services qui vise à divorcer avec l’usage excessif du papier qui entraine souvent des lourdeurs administratives. Objectifs: assurer la sécurité des opérations et des données, la traçabilité des opérations, la fluidité des transactions et l’accès aux services pour le citoyen et l’usager professionnel.

Autre innovation lancée, et pas des moindres, l’espace digital cadastre, qui permet aux ingénieurs géomètres topographes exerçant au Maroc d’avoir accès à une base de données techniques et à une plateforme transactionnelle numérique. D’après l’Ancfcc, 35.000 dossiers cadastraux sont traités chaque année dans cet espace.

Les propriétaires peuvent aussi obtenir un certificat de propriété numérique sans se déplacer, ou s’inscrire au service «Mohafadati» pour être informés par SMS sur toute opération qui concerne leurs titres fonciers. D’ailleurs, 660.000 d’entre eux sont déjà inscrits sur cette plateforme, selon les données de l’Agence.